Avec quatre ventes aux enchères de perles noires organisées cette semaine à Papeete, les grossistes ne vont pas manquer de travail. Un exercice compliqué néanmoins par la dispersion des points de ventes, principalement pour les acheteurs internationaux.
Fût un temps où les principaux GIE représentant les perliculteurs de Polynésie se rassemblaient pour organiser annuellement plusieurs ventes aux enchères. Mais ça c’était avant. En effet, l’univers de la perle offre la particularité d’avoir des acteurs rarement capables de s’entendre. Depuis plus de trois ans, ces trois principaux GIE que sont Poe o Tahiti Nui, Poe o Rikitea et Tahiti Pearl Auction partent donc en ordre dispersé pour vendre leurs précieuses gemmes à la soixantaine d’acheteurs locaux mais surtout internationaux. Les raisons de cette séparation tiennent, selon nos informations, à des mésententes sur le commissionnement des ventes aux enchères et sur leurs modalités d’organisation. Avec la SC Tahiti Perles de Robert Wan, qui a toujours organisé ses propres ventes, ce sont donc quatre ventes aux enchères qui sont organisées cette semaine à Papeete. Une situation qui complique le travail des acheteurs et plus particulièrement des internationaux, comme l’explique Jérôme Brun, acheteur pour la société Poe Black Pearl.
Pour ces dernières ventes aux enchères de l’année, ce sont plusieurs milliers de perles qui seront vendues jusqu’à dimanche.