Optimiser les moyens des services d’incendie et de secours Vaite Urarii Pambrun

Lundi matin, les maires de Mahina, Arue et Pira’e ont signé une convention de partenariat afin de mutualiser et optimiser les moyens concernant les services d’incendie et de secours.

A ce propos, un Centre de Traitement d’Alerte (CTA) devrait voir le jour. Arue en aura la gestion, et ce centre devrait être installé au CHPF de Taaone. Une grande avancée selon Philip Schyle, le maire de Arue, qui voit dans ce centre une meilleure « efficacité ». « Car lorsqu’un administré appellera pour un incendie ou un accident, l’appel sera géré par le CTA qui décidera quels sont les moyens humains et matériels de Mahina et Pira’e à apporter. Jusqu’à aujourd’hui, chaque service incendie prenait sa décision dans son coin, là ce sera une décision concertée ».

La signature de cette convention à ravi Edouard Fritch, tavana de Pira’e, car elle devrait éviter que les pompiers soit ester devant les tribunaux, dû : « à une mauvaise définition des missions qui sont assumées par les uns et les autres (…) maintenant les choses iront beaucoup mieux ».

Pour le directeur de la défense et de la protection civile, le lieutenant-colonel Frédéric Tournay, cette mutualisation des moyens est bénéfique pour la population.

Le coût global du fonctionnement du Centre de Traitement de l’Alerte et des deux centres d’Incendie et de Secours est évalué à 232 millions de Fcfp par an. L’investissement pour l’installation du CTA est chiffré lui à 60 millions de Fcfp.