© Vaite Urarii Pambrun

Comme annoncé hier par Radio 1, les centrales syndicales s’étaient données rendez vous mardi matin au Conseil économique, social et culturel (CESC) pour la signature du préavis de grève générale. Les préavis vont être déposés tout au long de la journée dans les services du Pays mais aussi dans les entreprises privées.

Après la réunion de lundi après-midi au CESC pour accorder leurs violons, les centrales syndicales se sont retrouvées mardi matin pour signer les préavis pour la grève générale. Des préavis qui comprennent dix revendications principales portant évidemment sur la réforme de la Protection sociale généralisée (PSG). Les syndicats disent : « non à l’augmentation des cotisations supporté par le coût du travail », ou encore « non aux nouvelles dépenses pour le conseil supérieur de la PSG ». Ils demandent aussi le remboursement du Fond pour l’amortissement du déficit social (FADES) et de l’Allocation complémentaire de retraite (ACR) par le Pays. Autres revendications, la révision des conditions d’admission au RSPF ou encore la mise en place de la caisse de soutien au chômage…

Le président Édouard Fritch a envoyé mardi matin une invitation aux syndicats pour une rencontre à 14 heures à la présidence. La porte-parole de l’intersyndicale et secrétaire générale de Otahi, Lucie Tiffenat, affirme que les syndicats ne sont « pas fermés au dialogue ». Mais elle explique également espérer que cette invitation soit faite pour travailler et pouvoir répondre aux points de revendication : « Si c’est dans un autre cadre (…) on va perdre notre temps ».

Plusieurs préavis de grève ont été déposés dès mardi matin.