Les groupes de chant et de danse pourront désormais répéter en toute quiétude de 17 à 22 heures, sans qu’aucun désagrément ne leur arrive, dans une fenêtre de quatre mois avant l’évènement culturel qu’ils préparent. La décision a été prise mercredi en conseil des ministres de faire « une exception culturelle en matière de bruit ». Mais les groupes de danse devront justifier de leur participation à au moins un de ces évènements culturels.
Le monde culturel va être satisfait. A chaque préparation du Heiva, ou d’un autre évènement culturel, les groupes de chant et danse doivent faire face aux reproches, attaques ou même plaintes des riverains ou de certaines associations. Mercredi, le conseil des ministres a adopté les changements apportés au code de l’environnement, relatif notamment à la partie concernant les nuisances sonores. Le conseil des ministres a décidé de faire « une exception culturelle en matière de bruit » pour plusieurs activités culturelles telles que les différents Heiva, la Fête de l’Autonomie, le Hura Tapairu, le gala des arts traditionnels du Conservatoire artistique de Polynésie française, le festival des Tuamotu, festival des arts du Pacifique, festival du tatouage, festival du Ukulele, le Pina’ina’i, le Ta’iri Pa’umotu, le Matari’i et le Orero des écoles.
Les répétitions pourront désormais se dérouler de 17 à 22 heures et ce quatre mois précédent l’évènement en question. Par contre, les groupes devront « justifier d’une inscription régulière a au moins l’une des manifestations ».