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Les Sofitel de Bora Bora attribués au groupe Royal par le tribunal de commerce

Le tribunal de commerce a décidé d’ordonner la cession des deux hôtels Sofitel de Bora Bora ce lundi. C’est l’offre du groupe Royal, propriétaire du Royal Bora Bora, du Royal Huahine et du Royal Tahitien et dirigé par Christina Teihotaata, fille de Dominique Auroy, qui a été retenue. L’un des hôtels, le Sofitel Marara qui compte 55 chambres, deviendra une extension du Royal Bora Bora, de catégorie trois-étoiles.

Clap de fin pour la saga des deux Sofitel de Bora Bora ? Ce lundi, le tribunal de commerce de Papeete a examiné les trois offres retenues concernant la reprise des deux propriétés de Frédéric Grey. Parmi les six candidats à la reprise après la mise en redressement judiciaire des deux établissements en octobre dernier, seuls Redcore de Niki Vontas, le groupe City représenté par Teiva Raffin, et le Royal Bora Bora de Christina Teihotaata restaient sur les rangs. Finalement, après quelques heures d’échanges et l’hypothèse d’une éventuelle liquidation, c’est l’offre de rachat du groupe Royal, dont le montant n’a pas été dévoilé, qui a convaincu le tribunal. Le Sofitel Marara jouxte l’actuel Royal Bora Bora et servira donc d’extension à ce trois-étoiles qui comptera ainsi une cinquantaine de chambres supplémentaires. Selon Me Vergier, avocat du groupe Royal, sa cliente proposait l’offre « la plus raisonnable ». « On ne fait qu’étendre notre trois-étoiles, donc les investissements ne sont pas les mêmes », précise encore l’avocat.

Pas de chantiers colossaux en vue, donc, et la reprise d’une vingtaine de salariés seulement, mais l’extension du Royal Bora Bora devrait être accessible à la clientèle dès le mois de novembre de cette année. Pas de précision non plus sur le devenir du Sofitel Private Island. Mais la décision interroge : le groupe Royal, qui a bénéficié d’une avance de trésorerie remboursable de l’Etat de 85 millions en janvier 2022 pour sauver ses hôtels de Bora Bora et de Huahine, mais ce dernier reste fermé. À la presqu’île, l’hôtel Puunui aavait été choisi en tant qu’hébergement olympique, mais les organisateurs doutent de la capacité de l’hôtelier à terminer les travaux à temps et ont enclenché la recherche d’alternatives.

Quant à l’autre propriété hôtelière de Frédéric Grey, le Tahiti Ia Ora Resort de Punaauia, son sort sera abordé le 11 mai, cette fois encore au tribunal mixte de commerce.

 

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