Une lettre du ministère de la Santé aurait levé « le malentendu », selon une association.
L’INFO. Les tatoueurs vont pouvoir continuer à utiliser la couleur, se félicitait mercredi l’association Tatouage & Partage, se disant rassurée en ce sens par une lettre du ministère de la Santé datant du 23 décembre qui, selon elle, lève ce qui n’était qu’un « malentendu ». « Le tatouage en couleur est sauvé. Ça aurait été un vrai manque à gagner. Aujourd’hui, 90% des tatouages sont en couleur », a déclaré à l’AFP Stéphane Chaudesaigues, président de l’association, récemment reçue au ministère de la Santé pour plaider la cause des tatoueurs. Interrogée par l’AFP, la Direction générale de la Santé -dont la lettre apportant « des précisions » sur les colorants interdits a été mise en ligne sur le site de l’associationn’était pas en mesure de réagir immédiatement mercredi soir.
Le monde du tatouage, qui compte de 3.500 à 4.000 professionnels, était en émoi depuis quelques mois en raison d’un arrêté ministériel interdisant 59 colorants sur 153 utilisés dans les produits cosmétiques et notamment dans les encres de tatouage « pour des raisons de sécurité ». Or, selon Tatouage & Partage, il ne s’agissait que d’un « malentendu ». L’arrêté, qui avait été suspendu jusqu’au 1er janvier, « a été mal interprété par les administrations » en charge du dossier, assure Stéphane Chaudesaigues.
En cause, selon l’association, un des quatre tableaux figurant dans l’arrêté et listant les colorants que peuvent contenir les produits cosmétiques. « Ils ont tout simplement mal lu des tableaux », explique Cécile Chaudesaigues, secrétaire de l’association. « On a décidé de prendre un spécialiste qui a repris les 3.600 pages des textes européens et de son application française, et on s’est rendu compte qu’il n’y avait rien à changer, l’arrêté était bon mais qu’on n’avait juste rien compris! », a-t-elle ajouté.cls/fa/ct