ACTUS LOCALESSOCIAL Les tavana demandent l’abrogation de la loi anti-fraudeurs au RSPF Vaite Urarii Pambrun 2016-08-17 17 Août 2016 Vaite Urarii Pambrun © Radio 1 C’est l’une des raisons de la tension actuelle entre les tavana et le Pays. Les maires ont demandé au gouvernement d’abroger la loi dite « anti-fraudeurs » au régime de solidarité (RSPF) mise en place depuis janvier 2016, pour revenir à l’ancien système. Les élus estiment que cette loi met de nombreuses familles en difficultés et les services communaux jugent la constitution des dossiers trop « technocrates et trop complexes ». Le 29 juillet dernier, le Syndicat pour la promotion des communes (SPC) s’est réuni pour rendre son avis sur les modifications apportées par la ministre de la Solidarité, Téa Frogier, à la très décriée « loi anti-fraudeurs » au régime de solidarité. Les deux modifications apportées par la ministre devaient d’ailleurs permettre de régler les problèmes d’application du texte. Un groupe de travail constitué de tavana et de cadres communaux a donc fait le bilan des sept premiers mois de l’application de la loi. Leurs conclusions ont été validées lors du récent congrès des communes et transmises à Tea Frogier. Et le bilan est plus que défavorable. Les tavana considèrent que la constitution du dossier est trop « technocrate et trop complexe » et que le texte « remet en cause le principe de couverture maladie universelle », comme l’explique Lorna Oputu, élue de Mahina et sixième vice-présidente du SPC. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/08/RSPF-lorna01.mp3 Pour l’élue, cette « loi anti fraudeur » est un retour en arrière car elle retire à la population le droit de se faire soigner. Lorna Oputu affirme que « tout au plus cette loi permet de régler la situation d’une personne sur dix ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/08/RSPF-lorna02.mp3 Les travaux du SPC présentent six cas de figure dans lesquels la loi pose toujours des problèmes d’application. Ils concluent donc en demandant de « revenir à l’ancien système » et « travailler sur la réforme à envisager ». Les tavana sont désormais en attente de la décision du président Edouard Fritch et de la ministre des Solidarités Téa Frogier. Les élus des communes souhaitent évidemment être associés à la réflexion sur cette réforme. Le sujet doit être abordé ce jeudi lors de la rencontre prévue entre le président du Pays, Edouard Fritch, et le président du SPC, Cyril Tetuanui. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)