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Les trois mules ont craqué devant les douaniers

© Douanes

La douane est revenue mardi sur la saisie de 267 grammes d’Ice, dissimulés sur trois passagères arrivées samedi soir à l’aéroport de Tahiti-Faa’a d’un vol en provenance de Los Angeles.

Dans un communiqué diffusé mardi, la direction régionale des douanes de Polynésie française est revenue sur la saisie de 267 grammes d’Ice réalisée samedi soir à l’aéroport et révélée lundi par La Dépêche. A l’origine de cette saisie, les brigades des douanes de l’aéroport de Faa’a et de Papeete ont effectué un contrôle renforcé sur un vol en provenance de Los Angeles. Vers 23 heures, le comportement de trois passagères, et plus particulièrement leur grande nervosité avant le passage de la douane, a intrigué les agents.

Les douaniers ont alors décidé de procéder au contrôle des bagages qui n’ont rien donné. C’est alors que, stressée par les questions des douaniers et craignant pour sa santé, l’une des voyageuses a fini par avouer qu’elle transportait de la drogue in corpore. Les deux autres passagères ont également avoué qu’elles transportaient de l’Ice. Elles ont alors immédiatement été transportées à l’hôpital de Taaone et placées en retenue douanière.

Les radios effectuées par le personnel hospitalier ont confirmé la présence de corps étrangers dans l’organisme des trois femmes. Au bout de trois heures, un boudin d’environ 10 cm a été récupéré sur chacune des passagères. Chaque boudin contenant entre 80 et 96 grammes de méthamphétamine. La saisie totale de 267 grammes d’Ice est estimée à 26,7 millions de Fcfp à la revente. Des perquisitions ont été menées aux domiciles des trois suspectes, et n’ont permis de découvrir que de faibles quantité de paka. Les trois suspectes ont ensuite été remises à la Section de recherche de la gendarmerie.

La douane profite de cette opération pour rappeler que le « body packing » ou « transport in corpore » est un mode de transport très utilisé, mais surtout très dangereux, car il y a un risque de rupture des boudins dans lesquels sont habituellement emballés la drogue « avec une mort quasi immédiate pour le passeur ».