ACTUS LOCALESJUSTICE « Les véritables auteurs de ce cafouillage ne sont pas présents à la barre » Vaite Urarii Pambrun 2018-10-12 12 Oct 2018 Vaite Urarii Pambrun © Radio 1 Après une semaine de procès du crash d’Air Moorea, l’avocat de la défense Me François Quinquis s’est longuement exprimé sur les thèses de l’accident telles que défendues par les prévenus. Il estime que « les véritables auteurs de ce cafouillage ne sont pas présents à la barre », que la santé du pilote est la « thèse la plus probable » mais qu’il ne faut pas écarter d’autres thèses comme un problème venant du constructeur ou du réparateur de l’aéronef. Après une semaine du procès du crash d’Air Moorea, l’avocat de la défense, Me François Quinquis, évoque toutes les thèses soutenues par la défense dans cette affaire. S’il évoque un problème du constructeur ou du réparateur, il estime toujours que « la thèse la plus probable serait la santé du pilote ». « Le constructeur n’a pas été mis en cause » Le conseil de la défense dit ne pas comprendre comment la compagnie aérienne à qui Air Moorea a racheté l’aéronef qui s’est écrasé en mer en 2007 a pu « remettre à neuf un avion qui, au bout de neuf mois d’exploitation, est tombé dans le lagon ». Il maintient que « la rupture du câble en vol n’est pas la cause de l’accident » et pointe du doigt le constructeur ou le réparateur de l’aéronef. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/10/cable01.mp3 « Le câble était dégradé à plus de 53% (…) mais le BEA balaye cela » Me Quinquis affirme qu’il regrette que la partie civile et la parquet, qui s’appuient beaucoup sur le rapport du Bureau enquête et analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), n’ait « même pas fait citer le BEA ». Il estime que ledit rapport « n’est pas aussi négatif qu’on veut bien le faire croire ». Selon lui, le rapport du BEA écrit bien que « le câble était dégradé à plus de 53% » mais également « qu’il n’y avait aucune raison que le câble ne cède ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/10/cable02.mp3 Le retour de la thèse du « jet blast » L’avocat n’exclut pas non plus la thèse du « jet blast », pourtant mise de côté par les dernières expertises. Il s’agit du souffle du réacteur des gros porteurs lors des phases d’atterrissage ou de décollage qui a pu endommager les appareils. Selon Me Quinquis, le jet blast aurait eu une incidence sur l’aéronef. Il regrette que cette hypothèse « ait disparu du dossier très rapidement ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/10/cable03.mp3 « Un malaise du pilote et une mauvaise manipulation des manettes » La principale explication donnée côté prévenus repose sur l’état de santé du pilote de l’avion au moment du drame. La « thèse la plus probable » serait le malaise du pilote, selon Me Quinquis, qui évoque au surplus la possibilité « d’une erreur de manipulation des manettes ». Le bâtonnier qui précise que dans ces hypothèses « il ne s’agit pas de s’en prendre au pilote » mais d’avancer des hypothèses objectives. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2018/10/cable04.mp3 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)