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Les vœux du haut-commissaire : « Plus que jamais notre avenir dépend de nous »

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Le haut-commissaire de la République Éric Spitz recevait vendredi soir les représentants des corps constitués et de la société civile pour leur présenter ses vœux. Le message : « l’engagement indéfectible de l’État à œuvrer au développement de la Polynésie française demeure inébranlable. »

Devant Moetai Brotherson, Tony Géros et plusieurs membres du gouvernement – la vice-présidente Éliane Tevahitua, le ministre de l’Économie Tevaiti Pomare, le ministre de l’Agriculture Taivini Teai  – le représentant de l’État a démarré son discours sur une note assez sombre, évoquant « les tourments de notre planète », « les mutations rapides et parfois déstabilisantes de nos systèmes économiques et politiques », « les bouleversements climatiques », avant de citer le philosophe Henri Bergson : « L’humanité gémit, à demi écrasée sous les poids des progrès qu’elle a faits. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle ». Il a aussi réaffirmé, comme il se doit, la trilogie républicaine : « Plus que jamais les valeurs sacrées de la République, l’égalité et la fraternité, doivent nourrir notre réflexion et inspirer chacun de nos actes, parce que sans elles, la vertu républicaine n’existe pas et qu’en y renonçant nous renonçons à notre liberté. »

2024, a rappelé le haut-commissaire, encadré par un président du Pays et un président de l’assemblée peu souriants,  « sera l’année de l’engagement et de l’action » après les années de pandémie – il en a profité pour saluer « l’action courageuse des dirigeants » durant cette période. À l’ordre du jour, notamment, un nouveau contrat État-Pays à mettre en œuvre et des « programmes à engager dans chacun des grands domaines d’action de la Polynésie française et de l’État. »

Éric Spitz a conclu son discours sur un appel à l’unité – Pays et Etat savent qu’ils peuvent « compter l’un sur l’autre » dans le respect des compétences de chacun : « Puissions-nous, main dans ma main, écrire une nouvelle page de notre histoire commune (…) Nous pouvons aider notre Pays à se réinventer ».