Le président du Pays et le Premier ministre ont signé vendredi un avenant d’un an à la convention 2015-2017 actant le retour de l’Etat au financement du régime de solidarité (RSPF). Une enveloppe de 1,4 milliard de Fcfp sera donc débloquée cette année encore par l’Etat, dans l’attente d’une convention plus globale de « solidarité » entre l’Etat et le Pays.
Temps fort de la rencontre entre le président, Edouard Fritch, et le Premier ministre, Edouard Philippe, les deux hommes ont signé vendredi à Paris un avenant prolongeant d’un an la convention 2015-2017 actant le retour de l’Etat au financement du RSPF. L’Etat remet donc 1,4 milliard de Fcfp dans le financement du régime de solidarité en 2018.
La question d’un retour durable de l’Etat au financement du régime de solidarité est souhaitée par le Pays. Mais une mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) est d’abord prévue dans les prochains mois pour s’assurer de la mise en œuvre de la réforme de la protection sociale généralisée (PSG), condition initiale de la convention 2015-2017.
L’Igas devra ensuite rendre son rapport, avant que l’Etat et le Pays ne discutent d’une dotation pérenne pour le régime de solidarité. Le président Edouard Fritch a réaffirmé vendredi qu’il souhaitait que cette dotation soit inscrite dans une convention plus globale de « solidarité » de l’Etat envers le Pays au sens large.
Difficile d’envisager aujourd’hui que cette convention soit établie et signée avant 2019, de sorte qu’un nouvel avenant ponctuel au retour de l’Etat au financement du RSPF devrait également être demandé pour l’année prochaine.