C’est une information Radio 1. L’ancien directeur de Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD), Jean-Claude Presti a été placé en garde à vue lundi dans les locaux de la DSP, dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte pour des soupçons de « favoritisme » et de « prise illégale d’intérêt » suite à la passation, entre 2013 et 2015, de marchés d’études en lien avec le projet Mahana Beach.
Occupé entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande depuis plusieurs mois, l’ancien directeur de TNAD de mars 2014 à avril 2015, Jean-Claude Presti, est revenu la semaine dernière au fenua. Il a immédiatement été placé en garde à vue, lundi, dans les locaux de la DSP dans le cadre de l’enquête préliminaire portant sur les marchés d’étude du Mahana Beach. Une enquête ouverte pour des soupçons de « favoritisme » et de « prise illégale d’intérêt » suite à la passation, entre 2013 et 2015, de marchés d’études en lien avec le projet Mahana Beach. Rappelons qu’en août dernier, le ministre de l’Equipement, Albert Solia, et ses deux collaborateurs, Renaud Kretly et Heifara Garbet, ont été entendus sous le régime de la garde à vue. Edouard Fritch et Gaston Flosse ont également été auditionnés en tant que simple témoins. L’affaire en reste pour l’heure au stade de l’enquête préliminaire et d’autres auditions pourraient avoir lieu.
Des marchés d’études en centaines de millions
Dans ce dossier, les enquêteurs et le parquet de Papeete s’intéressent aux conditions de passation de plusieurs marchés publics d’étude conclus entre 2013 et 2015 par TNAD avec des cabinets d’expertise internationaux, dans le cadre du projet Mahana Beach. Le tout pour un total compris entre 200 et 500 millions Fcfp.