Depuis 2016, une loi du Pays rend obligatoire la surveillance des ondes électromagnétiques en Polynésie. Des mesures ont donc été effectuées près des antennes relais et les résultats montrent une exposition jusqu’à 19 fois inférieure aux recommandations européennes.
C’était l’une des obligations de la loi du Pays d’Antonio Perez contre l’exposition aux ondes électromagnétiques votée en 2016 par l’assemblée : la mise en place d’une campagne de mesure d’exposition du public aux champs électromagnétiques des antennes relais. Le conseil des ministres de lundi a donc examiné une communication sur les mesures effectuées à différents points dans un rayon de 100 mètres autour des antennes relais situées à proximité des structures accueillants des enfants.
L’Agence nationale des fréquences a été chargée de réaliser ces études à partir de juillet 2017 et cela pour cinq ans. Les premiers résultats montrent un niveau 11,8 à 19 fois inférieures aux valeurs limites des recommandations européennes. Le communiqué du conseil des ministres précise que « s’agissant du public, les valeurs limites fixées par la recommandation sont par ailleurs 50 fois plus faibles que les seuils à partir desquels des effets physiologiques indésirables sont démontrés ».