Depuis l’ouverture, jeudi dernier, de la sixième édition des Floralies, plusieurs dizaines d’horticulteurs exposent le fruit de leur travail sur le motu Ovini de Faa’a. L’occasion pour eux de booster leurs ventes, même si les professionnels de la fleur affirment ne pas avoir besoin de ce rendez-vous pour parvenir à vivre de leur activité. L’horticulture est un secteur qui ne connaît pas la crise…

En ces temps de disette pour l’économie et l’emploi, le mot d’ordre des entrepreneurs comblés semble être le retour à la nature. Toute la semaine à Faa’a, l’horticulture va rassembler des centaines de curieux. A Tahiti et Moorea, plus de 3 000 familles pratiquent cette activité. C’est même la principale source de revenus pour 1 000 d’entre-elles, précise Yvette Temaurii, la présidente de la fédération horticole de la Polynésie française. Selon elle, la fleur sera toujours un produit en vogue sur le fenua. Même si les horticulteurs ne roulent pas sur l’or, leur activité ne cesse de croître.

[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/05/horticulture.mp3″ config= »default » playerid= »166254″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/05/yvette.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]

Vu le succès rencontré par les marchés du terroir, mis en place à chaque fin de mois sur le parking de l’ancien hôpital de Mamao, la fédération horticole envisage d’ouvrir d’autres rendez-vous de ce genre à la Presqu’île et à Moorea.