Gérard Raoult, directeur de l’Huilerie de Tahiti. © DR

D’un côté, les syndicats et leurs 5 revendications bien affirmées comme la hausse des salaires, des primes… Des salariés qui bloquent la production avec pour conséquence une usine à l’arrêt depuis 1 semaine.

Dans le podcast, les explications du directeur :

De l’autre une entreprise qui doit faire face à la crise et à une réforme de son système d’exportation qui a augmenté ses coûts de 70% . Pour l’instant les salariés grévistes restent mobilisés et attendent les consignes de leur centrale syndicale : la CSTP FO.

Pour Gérard Raoult, directeur de l’Huilerie de Tahiti, toutes ces revendications sont légitimes, mais pour l’instant elles sont hors de propos. L’entreprise doit faire face à une augmentation de ses coûts de transports qui se sont envolés, dans un contexte de crise qui ne facilite en rien la gestion de l’entreprise. Si la direction laisse la porte ouverte aux représentants du personnel pour reprendre les négociations, les syndicats campent pour l’instant sur leurs positions et aucune nouvelle rencontre n’est à l’ordre du jour.

Réaction du syndicat dans le podcast :