« Les banques de la place disposent toutes d’un très bon dispositif de lutte contre le blanchiment », a réagi mercredi le directeur de l’IEOM en Polynésie française, Claude Periou, suite aux propos du commandant de la gendarmerie il y a quelques jours.

Le commandant des forces de gendarmerie en Polynésie a récemment affirmé que « l’argent que produit le trafic d’Ice se [blanchissait] dans les banques locales » pour dénoncer le manque de contrôle des établissements bancaires de la place. Des propos tenus lors des vœux de la Sainte-Geneviève. « Le problème de la drogue est effectivement très important en Polynésie, comme l’a relevé le colonel de gendarmerie », reconnaît Claude Periou. Il s’étonne cependant que le commandant Caudrelier pointe du doigt les entreprises et les banques locales. Des « propos surprenants », dit-il.

[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/02/IEOM-blanchiment.mp3″ config= »default » playerid= »263711″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= » » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]

Des dispositions réglementaires peuvent amener l’autorité de contrôle à sanctionner des banques qui ne respecteraient pas ces dispositifs. « Ça a été le cas en France, mais pas en Polynésie française, à ma connaissance », souligne le directeur local de l’Institut d’émission d’Outre-mer.