INTERNATIONAL Ligue des champions: Arsenal-Bayern Munich, la der de Wenger? AFP 2017-03-07 07 Mar 2017 AFP Londres (AFP) – Arsène Wenger a besoin d’un miracle: le règne de l’entraîneur d’Arsenal, à la peine en championnat, semble de plus en plus approcher de la fin alors que l’élimination se profile mardi à Londres (19h45 GMT) lors du 8e de finale retour de la Ligue des champions contre le Bayern Munich. Les Gunners balayés (5-1) à l’aller, à l’issue d’un match catastrophique et sortis du top 4 de la Premier League par Liverpool samedi (3-1) après avoir laissé Alexis Sanchez sur le banc, c’est peut-être la crise de trop pour un Wenger en fin de contrat en juin, après près de 21 ans de règne. En championnat, Arsenal a désormais perdu lors de trois de ses quatre dernières sorties, s’inclinant notamment lourdement contre le leader Chelsea début février (3-1), et donc Liverpool. Des défaites qui ont réveillé les critiques, alors que se profile une autre saison sans sacre et une élimination prématurée sur la scène européenne. « Arsenal s’est éloigné des élites européennes comme jamais auparavant. Cela pourrait devenir vraiment moche à partir de maintenant », écrivait le Times mi-février après la bérézina bavaroise. Et le revers sans âme contre les « Reds » durant le week-end semble lui donner raison, d’autant plus que les « Gunners » ont maintenant glissé hors des places qualificatives de la C1, eux qui visaient une vingtième participation consécutive. Le crédit de Wenger, âgé de 67 ans, a été un peu plus écorné par son choix de ne pas aligner Sanchez en pointe, lui préférant Olivier Giroud. « Pour un jeu plus direct », avait-il justifié. Le Sun on Sunday avait qualifié dimanche la décision tactique de « l’une des plus ahurissantes de la Premier League ». Sauf que la vérité est peut-être tout autre. – Sanchez fâché – Selon les révélations du Telegraph lundi, l’ancien joueur du Barça aurait été laissé sur le banc après une altercation avec ses coéquipiers dans la semaine. Après avoir montré à plusieurs reprises des signes de frustration lors de certains matches récents, le Chilien, en fin de contrat à l’issue de la saison prochaine et donc en pleine négociation de prolongation, aurait quitté le terrain au milieu d’une session d’entraînement avant de se voir réclamer des explications par certains « Gunners ». Wenger n’aurait pas apprécié. D’où un Sanchez sur le banc à Anfield. Le problème, c’est que les Londoniens n’ont semblé être au niveau qu’après l’entrée du Chilien à la mi-temps. Mais ils étaient déjà menés 2-0… Reste que selon le Mirror, le printemps va virer au psychodrame. « Ne laissez pas le semblant d’action de la deuxième période vous tromper (…) Nous assistons à la fin de la partie », assure le quotidien, pour qui le travail de Wenger « tend désormais vers l’ordinaire ». Les résultats récents d’Arsenal ne pointent en effet pas vers un exploit à l’Emirates Stadium, d’autant plus que, plus la saison avance, plus les lacunes se font voyantes. « Peut-être que Wenger a perdu ses joueurs, à la mode Ranieri. Peut-être ne sont-ils simplement pas assez bons », s’interroge le Mirror. Comme beaucoup de médias anglais, le tabloïd fustige une équipe sans ressource mentale, qui monopolise le ballon sans avoir « la moindre idée de quoi en faire ». Après le 5-1 à l’Allianz Arena, le quotidien ne se fait pas optimiste pour le retour: « Qui sait quel nouvel affront se cache mardi derrière la Ligue des champions? ». Wenger a assuré qu’il entraînerait un club la saison prochaine. Faute d’un miracle, la catastrophe munichoise pourrait hanter longtemps son bureau. A Arsenal ou ailleurs, avec ou sans Sanchez… © AFP GLYN KIRKL’entraîneur d’Arsenal, Arsène Wenger, pendant un entraînement à Londres, le 6 mars 2017 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)