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L’importation du kava libéralisée

Jusqu’ici limitée aux médecins, vétérinaires et pharmaciens, la possibilité d’importer du kava va être étendue à tout usager. Certaines formes de la plante devront toutefois justifier d’un certificat phytosanitaire.

Le kava est utilisé depuis des siècles par les Polynésiens dans le cadre de leurs coutumes religieuses, culturelles et politiques. Il est également consommé d’autres pays et territoire dans un cadre festif ou familial. Compte tenu de ses effets psychotropes et de son éventuelle toxicité, l’importation du kava était jusqu’à présent réservée aux personnes autorisées à importer des médicaments, à savoir essentiellement les pharmaciens, les médecins et vétérinaires. Le gouvernement a cependant souhaité que ce produit, au cœur de la culture polynésienne, puisse à nouveau être importé, produit, commercialisé et consommé sur notre territoire dans des conditions sécurisées.

À cette fin, les réglementations applicables en matière de pharmacie et d’importation des végétaux et produits végétaux devaient être modifiées. La réglementation phytosanitaire ne réserve plus aux personnes autorisées à importer des médicaments le droit d’importer du kava.

Les conditions dans lesquelles chaque type de produit peut être importé sans présenter un risque pour la santé des végétaux sont par ailleurs mises à jour compte tenu du risque phytosanitaire.

En conséquence, les produits seront ainsi importables par tout usager. L’importation des plants ou parties de plants vivants sera subordonnée à la délivrance d’un permis d’importation préalable et d’un certificat phytosanitaire. L’importation des racines séchées entières sera subordonnée à la délivrance d’un certificat phytosanitaire.

L’importation des produits moulus, sous forme de poudre, comprimé, pilule ou gélule ou autres produits transformés ne sera pas soumise à présentation de documents sanitaires et pourra intervenir sans émission d’un laissez-passer par la Direction de la biosécurité (DBS). Il faudra néanmoins que la transformation et le conditionnement soient industriels, afin d’éviter une éventuelle recontamination par un organisme nuisible.

Avec communiqué

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Journal de 7h, le 16/05/2024

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