FAITS DIVERSINTERNATIONAL L’incendie mortel d’Aubervilliers est d’origine criminelle Vaite Urarii Pambrun 2014-06-08 08 Juin 2014 Vaite Urarii Pambrun Deux femmes, dont l’une enceinte, sont mortes dans cet incendie qui s’est déclaré pompiers © MAXPPP samedi en début de soirée dans un immeuble d’habitation. L’immeuble serait-il « maudit » ? Deux incendies, dont le premier criminel, ont frappé le même immeuble à Aubervilliers à un an d’écart. Selon les conclusions du laboratoire central de la préfecture de police, ce second incendie est également d’origine criminelle, rapporte Le Parisien. Le feu a tué deux personnes et en a grièvement blessé quatre, samedi soir à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Le feu se déclare pour une raison inconnue. « L’incendie violent » s’est déclaré aux alentours de 20 heures « au rez-de-chaussée dans une cage d’escalier puis s’est propagé sur toute la hauteur de la cage d’escalier, dans les couloirs et les combes », a raconté le commandant Moulin. En quelques minutes seulement, le feu a atteint les étages, la structure du bâtiment contenant beaucoup de bois et les installations électriques étant vétustes. Les flammes se sont ensuite propagées à la toiture. Plus d’une centaine de pompiers ont lutté pendant près de trois heures avant de réussir à maîtriser les flammes, sous le regard angoissé d’une centaine de riverains attroupés. Certaines des victimes ont sauté par la fenêtre. Deux femmes, âgées de 30 et 40 ans, dont l’une était enceinte, ont trouvé la mort en sautant par la fenêtre pour échapper aux flammes, a expliqué un porte-parole des pompiers. « J’ai vu une femme du cinquième étage, je lui ai dit ‘Ne saute pas, ne saute pas’. Mais elle a sauté. J’ai pensé à jeter ma petite sœur par la fenêtre. Je me suis dit qu’elle serait blessée, mais qu’elle ne mourra pas dans le feu », raconte à Europe 1 Ayouz, un habitant du 6e étage. L’incendie a fait aussi quatre blessés graves, transférés dans un premier temps en civière dans une brasserie du coin de la rue, réquisitionnée par les secours. Le pronostic vital de deux d’entre eux restait engagé dimanche, selon une source proche du dossier. Il y a eu également cinq blessés légers, dont trois pompiers. Et huit personnes ont réussi à sortir elles-mêmes en utilisant les échelles installées par les pompiers. L’origine du sinistre encore inconnue. Les circonstances du départ du feu ne sont pas connues à ce stade de l’enquête, confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris, selon une source judiciaire. Mais selon les conclusions du laboratoire central de la préfecture de police, cet incendie est d’origine criminelle, rapporte Le Parisien. L’immeuble, qui appartient à un propriétaire privé, est « bien connu des services de la ville pour des problèmes d’hygiène et de sécurité » et pour des cas de sur-occupation, a dit le maire Pascal Beaudet (FG) lors d’un point-presse. Un immeuble du même pâté de maison, dans la même rue, a déjà été le théâtre d’un incendie il y a un peu plus d’un an à cause d’un règlement de comptes au cocktail Molotov entre squatteurs. Or la copropriété qui a pris feu samedi hébergeait elle aussi quelques squats : de faux contrats de location étaient au cœur d’un « gros trafic de logement », selon les termes d’un élu local. source Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)