ACTUS LOCALESSOCIAL L’intersyndicale appelle au « vote sanction » Vaite Urarii Pambrun 2018-03-20 20 Mar 2018 Vaite Urarii Pambrun © Nicolas Perez L’intersyndicale est revenue mardi dans une conférence de presse sur les évènements du 8 mars dernier qui ont abouti au « sursis » sur la réforme des retraites. Pour autant, l’intersyndicale a fustigé la gestion des évènements par le gouvernement et appelé à un « vote sanction » contre le Tapura aux territoriales. Mardi matin, l’intersyndicale composée de la CSTP-FO, Otahi, CSIP, O oe to oe rima -mais sans la Cosac- a fait un bilan des évènements qui ont eu lieu le 8 mars dernier. Les syndicalistes ont expliqué qu’ils ne s’exprimaient que maintenant parce qu’il « fallait régler d’autres revendications dans certaines sociétés. (…) Et 90% d’entre elles ont été réglées ». L’intersyndicale a affirmé être « disponible » pour discuter et travailler sur la réforme globale de la protection sociale généralisée (PSG) et rappelle que « la maladie est notre priorité ». Le secrétaire général de la CSTP-FO Angélo Frébault affirme : « nous avons la certitude que ce projet de loi ne passera pas avant les élections. Et dans l’état, ce texte ne passera plus, car tous les partis politique sont d’accord pour revoir cette situation ». La sécurité lors des manifestations Le porte-parole de l’intersyndicale est aussi revenu sur les questions de sécurité mises en place lors des trois manifestations, il estime que ces dernières « ont été respectées. (…) L’intersyndicale a réussi à mettre en place un mouvement pacifique ». Lucie Tiffenat de Otahi a complété en ajoutant : « On a eu trois jours de grève, il n’y a pas eu d’autres débordements. (…) Si cette porte était ouverte, il n’y aurait rien eu. On n’a pas fui nos responsabilités. On est allé rencontrer Marcel Tuihani. On lui a dit que nous allons payer et on attend toujours le devis. On ne va pas se dérober par rapport à nos responsabilités. (…) S’il faut payer on paiera ». Angélo Frébault a affirmé que « l’intersyndicale n’a jamais donné l’ordre de forcer quoique ce soit ». Il affirme également que l’intersyndicale portera également plainte dès que celle de Marcel Tuihani leur sera signifiée. L’intersyndicale critique le comportement du gouvernement Angélo Frébault a fustigé le terme de « terroristes » utilisé par le vice-président, Teva Rohfritsch. C’est, selon lui, un « manque de respect envers le monde polynésien qui a été traité de terroristes ». Le secrétaire général de la CSIP, Patrick Taaroa, a dénoncé le comportement du président du Pays, Edouard Fritch, qui a refusé de les recevoir le soir même à la présidence. « Est-ce que c’est à la hauteur du président de se cacher et d’éteindre toutes les lumières et puis on met les vigiles et les gardes mobiles devant le portail. On est en situation de crise et le président n’est même pas capable de se lever et de venir devant nous ». Pour terminer leur conférence de presse, tous les membres de l’intersyndicale ont appelé à un « vote sanction » lors des territoriales contre le gouvernement et donc contre le Tapura. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)