Malgré les doutes des professionnels des pensions de famille, le directeur de l’Institut de la statistique (ISPF), Fabien Breuilh, assume entièrement les bons chiffres du tourisme au fenua. « Je n’ai pas de problèmes par rapport à l’indépendance et à la robustesse de ces chiffres ». Il confirme « le tourisme se redresse » depuis 2011.
Critiqué cette semaine par les professionnels des pensions de familles sur les chiffres du tourisme, le directeur de l’ISPF Fabien Breuilh affirme que « le tourisme se redresse » depuis 2011. Le responsable de l’institut affirme que 2016 a été « une très bonne année » et pour le début 2017 « on observe une stabilité » de la fréquentation touristique et « une hausse sur la fréquentation terrestre, donc c’est favorable pour les hôtels ». Fabien Breuilh insiste sur le fait qu’« il y a une pondération très forte entre les hôtels de Tahiti, Moorea et Bora-Bora et ceux des archipels éloignés, puisqu’ils représentent 90% des nuitées vendues ».
Le directeur de l’ISPF indique que la méthodologie utilisée date d’il y a dix ans. « C’est quelque chose qui est fait de manière industrielle et sur lequel on n’a pas de doute, on est bien assis et très confiant ». L’institut utilise deux protocoles « robustes » selon lui avec lesquels « je n’ai pas de problèmes par rapport à l’indépendance et à la robustesse de ces chiffres ». Il s’agit donc pour les hôteliers de remplir un formulaire et de le renvoyer à l’institut. Mais pour ce qui est de la fréquentation touristique, l’institut se base sur la véracité des renseignements donnés par chaque voyageur en descendant de leur avion.
Le directeur de l’ISPF affirme ne pas avoir beaucoup de chiffres concernant l’activité des pensions de famille. La dernière publication sur ces dernières date du quatrième trimestre 2015. « On a du mal à obtenir cette information, car il y a un problème de structuration qui reste très hétérogène»
A noter que les coefficients de remplissage des hôtels en Polynésie sont en augmentation, malgré l’augmentation des prix des chambres notamment à Bora-Bora.