Les enseignants du 1er et 2nd degré ont manifesté jeudi matin devant les locaux du haut-commissariat pour montrer leur désaccord face au projet de loi Blanquer. Le Syndicat national des instituteurs, professeur des école et PEGC (Sniupp) annonce que vendredi plus de 300 recours individuels vont être déposés à la DGEE ainsi qu’au ministère de l’Education.
« Non à la privation de la liberté d’expression », « l’école n’est pas une entreprise » ou encore « l’école de la défiance, un abus de confiance ». Tels étaient les slogans inscrits sur les panneaux du SNUIPP déposés jeudi matin devant les locaux du haut-commissariat. Ils étaient plus d’une vingtaine d’enseignants du 1er et 2nd degré du SNUIPP et du Snetaa à s’être donné rendez-vous jeudi matin devant le bâtiment du haut-commissariat, pour montrer leur désapprobation face au projet de loi Blanquer relatif à « l’école de la confiance ».
Une partie des responsables syndicaux a été reçue par le directeur de cabinet et le secrétaire général du haut-commissaire. Le secrétaire général du SNUIPP, John Mau, estime que la rencontre a été fructueuse. « On a eu une écoute attentive, ils ont pris des notes, et ils nous ont assuré de faire remonter à qui de droit nos revendications ». Le SNUIPP refuse d’avoir : « une école au rabais ».
« Contre nous de la tyrannie, sois prof et tais-toi »
Le secrétaire général du syndicat dénonce également dans ce projet de loi : « la privation de la liberté d’expression des professeurs des écoles ».
Le syndicat a décidé la mise en place d’une « action participative » vendredi. Plus de 300 adhérents vont déposer « des recours individuels » à la Direction générale de l’éducation et de l’enseignement (DGEE) et au ministère de l’éducation pour avoir un « positionnement clair » de leur part par rapport à la loi Blanquer.