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Loi sur le mariage homosexuel : Edouard Fritch plaide pour un différé en Polynésie

Edouard Fritch plaide pour un différé de la loi sur le mariage homosexuel en Polynésie © DR

Le député polynésien s’envole ce samedi soir pour Paris, où il participera notamment aux travaux de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République.

Le thème de cette commission, qui se tiendra mardi et mercredi prochains : l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.

Le député du parti orange, qui s’est prononcé contre cette loi depuis le début, va tenter de faire entendre la voix polynésienne en métropole. On écoute Edouard Fritch :

Et à la veille de la manifestation nationale contre le mariage pour tous, l’église catholique organise ce samedi soir, de 20h à 23h, une adoration silencieuse en la cathédrale de Papeete, en soutien aux manifestants.

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2 Commentaires

  1. Louis
    12 janvier 2013 à 15h07 — Répondre

    Pas très logique, pour ne pas dire un peu faux jeton, Edouard: si tu acceptes la loi sur la mariage homosexuel, soit logique jusqu’au bout. Pourquoi ce léger différé, toi qui veux être « un Français à part entière »?

  2. Brice NEHAM
    13 janvier 2013 à 8h41 — Répondre

    Bien avant l’arrivée des européens, mahous et raeraes étaient parfaitement intégrés et tolérés dans la société maohi. Certains avaient même des places de choix auprès des chefs. Dans nos familles nous en avons tous, qui tiennent leur place et leur rang, à qui nous confions nos enfants sans qu’ils deviennent pour autant homos, nos parents âgés, qui sont travailleurs et sérieux. Le mariage civil qui est seul concerné par la loi Hollande, apporte, au delà de la gratitude et de la reconnaissance familiale, une reconnaissance sociale légitime. s’il y a bien un endroit au sein de la République Française où cette loi devrait être appliquée, c’est bien en Polynésie.Les cultes et donc les cultures européen(ne)s nous ont beaucoup apporté, mais les dogmes nés dans des contextes sociaux différents doivent êtres adaptés aux réalité locales. Repousser,ou annuler l’application ce cette loi comme c’est le cas du PACS, me parait être tout simplement du néocolonialisme religieux. A noter: Les premiers colons étaient les pasteurs de la LMA, qui pour des raisons puritaines, ont bafoué la culture maohi (danse interdite, maraes détruits etc…). Plutôt que de suivre aveuglément les cultes occidentaux et de s’abandonner au syndrome de Stockholm, n’est-t-il pas temps de mener une réflexion spirituelle et philosophique propre à notre biosphère, recréer notre propre culte en reprenant le meilleur de ce qui nous a été apporté?

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