ACTUS LOCALESSOCIAL L’OPT et ses filiales en grève ce jeudi Charlie Réné 2024-07-24 24 Juil 2024 Charlie Réné ©Léa Faradon Malgré une journée d’intenses négociations, l’intersyndicale de l’OPT et sa direction ne sont pas parvenus à un accord ce mercredi. La faute d’après les syndicats, à des garanties manquantes de la part du gouvernement et des réponses « trop peu précise » de la part de la direction sur certains points de revendication. Les propositions de protocoles d’accord ont jusqu’à présent été rejetés par les centrales. Le préavis de grève devrait donc entrer en action ce jeudi dans toutes les filiales du groupe, dont Fare Rata et Onati. Lire aussi : à l’OPT, une menace de grève à deux jours des JO 8 heures – 17h30, avec quelques pauses. Contrairement à celles d’ADT, les négociations ont eu leur chance à l’OPT. La CSIP, le Sapot, la CSTP-FO, O oe to oe rima et Otahi, qui avaient déposé un préavis de grève commun le 19 juillet, avait déjà rencontré une première fois la direction, lundi, pour balayer les demandes de l’intersyndicale. Ce jeudi, ils ont pris le temps « de rentrer dans le vif du sujet », et « d’aller au fond » des 24 points du cahier de revendication. Conventions collectives, stratégie du groupe, réorganisation, conditions de travail ou de salaires dans certaines de ses filiales, audits sociaux ou précision sur les recouvrements… Des discussions denses, donc, qui ont fait « avancer les choses »… Mais qui n’ont pas « abouti » expliquent les centrales, qui ont, jusque dans la soirée, décliné les ébauches de protocole de la direction. « Entre avancer et aboutir, il y a une marge énorme, pointe Cyril Le Gayic, le secrétaire général adjoint de la CSIP, syndicat majoritaire à l’OPT comme chez ADT. D’autant que dans le préavis, il y a des points qui concernent le gouvernement. Et on attend, suite à la réunion que nous avons tenue mardi soir, des réponses concrètes du gouvernement sur nos attentes quant à l’arrivée de Google ou Starlink ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2024/07/OPT-1-Cyril.wav L’intersyndicale est en effet inquiète des plans, « plutôt flous » du gouvernement concernant l’arrivée d’une dose de concurrence dans la connexion internationale du Pays. Ainsi que des déclarations de la ministre des télécoms Vannina Crolas sur les besoins d’économies de masse salariale dans ce groupe public en grave difficulté financière. Les « écrits » promis près de 24 heures plus tôt par la présidence n’étant pas arrivés le point reste bloquant. Des précisions avaient aussi été demandées sur la réorganisation de l’OPT pour faire face aux décisions de justice qui concernent la DSP télécom. Ou les subventions à Fare Rata, Onati et Marara Paiements, comme sur le cadre règlementaire des télécoms, l’avenir du coûteux nouveau système d’information… « On manque encore de réponses », souffle un syndicaliste, qui ne cache pas que les engagements sur la préservation des acquis, sont scrutés d’encore plus près. Aucun protocole n’était donc signé ce mercredi soir et la grève est déclenchée à minuit ce jeudi à Fare Rata, Onati, Vini distribution, Marara Paiement, Pacific cash Service, et bien sûr à la holding qui chapeaute toutes les filiales de l’office. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)