© Lucie Rabréaud
Louis Aliot, vice-président du Front national, est arrivé en Polynésie française vendredi dans la soirée. Des rencontres avec des maires, des sympathisants et des chefs d’entreprises sont prévues à son agenda. Il doit détailler le programme du FN pour la Polynésie lundi lors d’une conférence de presse.
Louis Aliot, vice-président du Front national, député européen et compagnon de Marine Le Pen, est arrivé vendredi dans la soirée sur le fenua pour la campagne présidentielle. Il reste en Polynésie française jusqu’à mercredi matin et doit notamment rencontrer des maires des Tuamotu, des sympathisants à Moorea et déjeuner avec des chefs d’entreprises. Du côté des leaders des partis politiques, le président Edouard Fritch est parti en métropole, Gaston Flosse est à Bora Bora et Oscar Temaru est en Nouvelle-Calédonie. Louis Aliot a bien croisé le leader indépendantiste, lui aussi candidat à la présidentielle de 2017, mais sans échanger de mots. Ils devaient être ensemble dans l’avion mais Oscar Temaru n’a finalement pas embarqué car « il n’a pas réussi à obtenir tous les parrainages escomptés », selon Louis Aliot qui, par ailleurs, trouve cette candidature intéressante. « Pour une fois qu’il y a un candidat de l’outre-mer à la présidentielle, je trouve ça très bien », a-t-il souligné. Les grandes lignes du programme du Front national seront dévoilées lors d’une conférence de presse qui doit se tenir lundi mais il a assuré que l’Outre-mer sera replacé « au centre des préoccupations de la métropole ».
Louis Aliot doit rencontrer les maires dont huit ont appelé à voter Marine Le Pen et ont promis leur parrainage au FN. Une rencontre importante est également au programme du vice-président du parti d’extrême droite à Mahina, mais Eric Minardi, le représentant FN en Polynésie, a refusé de donner un nom.
Louis Aliot assure que les scores du Front national ont beaucoup évolué et que la dynamique de métropole gagne la Polynésie française.
Selon Eric Minardi, le Front national compte 400 membres adhérents en Polynésie française, 1 000 sympathisants et la progression est « de 10 à 20 adhérents en plus toute les semaines ». Le représentant dit être « surpris » face à cet engouement.