ACTUS LOCALESÉVÉNEMENTSOCIÉTÉ L’UFFO célèbre les talents des femmes Caroline Perdrix 2022-05-20 20 Mai 2022 Caroline Perdrix © CP/Radio1 Ce vendredi à l’assemblée de la Polynésie, L’Union des femmes francophones organisait la 8e édition de « Vahine, tu as des talents » pour mettre en avant le travail des femmes polynésiennes. Pour honorer les femmes polynésiennes et leurs multiples compétences, l’UFFO était de nouveau dans les jardins de l’assemblées ce vendredi, stands d’artisanat à l’appui. Le plaisir qu’elles avaient à se retrouver et à montrer le fruit de leurs efforts était visible. ©CP/Radio1 Comme chaque année, huit d’entre elles ont été nommées « Poerava » notamment Marie-Noëlle Epetahui, dont l’inlassable travail à la Presqu’île en faveur des femmes et de leurs enfants victimes de violences n’est jamais assez mis en valeur. Après avoir ouvert sa propre maison durant plus de 20 ans, la présidente de Vahine Orama Iti s’est récemment installée dans deux maisons à Taravao, et accueille actuellement 8 femmes et 6 enfants. Elle va également bénéficier d’un appui de la Direction des solidarités sous la forme d’une fonctionnaire détachée pour l’aider à assurer le secrétariat. « C’est une grande joie, et une nouvelle façon de travailler », dit-elle. Malgré ces conditions d’accueil améliorées, les dons de linge ou de vêtements sont toujours appréciés. Marie-Noëlle Epetahui et Antonio Perez ©CP/Radio1 Les autres lauréates 2022 sont Yvette Lichtlé, Michèle de Chazeaux, Yvonne Katupa, Donatella Constant-Ehu, Tevaite Denk, Monique Richeton et Willma-Cibard Teririha. Willma Cibard-Teririhi, psychologue clinicienne à la Direction de la santé, est l’une des 8 « Poerava 2022 » ©CP/Radio1 « Une particularité cette année, dit Armelle Merceron, c’est qu’il y a plusieurs femmes qui viennent des îles. » Elle remarque chez ces Polynésiennes qui se distinguent un point commun : « C’est l’importance de la famille, pas forcément les parents, mais la famille, pour inculquer dès le départ des valeurs, des principes qui vont devenir les forces de ces femmes. » Elle voit aussi émerger une nouvelle tendance, dit-elle : « il y a maintenant des femmes qui ont fait des études, qui pourraient prétendre à être fonctionnaires – je me rappelle qu’il y a 30 ou 40 ans le rêve de tous les parents polynésiens c’étaient que leurs enfants intègrent la fonction publique. Et aujourd’hui on voit l’inverse, elles commencent dans le service public et après elles choisissent de devenir agricultrices, de devenir artistes, pour se réaliser. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2022/05/ARMELLE-MERCERON.wav Armelle Merceron et Irmine Tehei de l’UFFO ©CP/Radio1 Peterson Cowan, professeur au CAPF, a chanté avec l’école de musique Ninirei. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)