L’UPJ réclame au nom des associations de jeunesse, la sanctuarisation des crédits alloués aux bourses de centre de vacances. Ils ont été réduits de 279 à 167 millions suite à la crise du Covid. L’UPJ réclame aussi davantage de reconnaissance par le Pays de l’engagement des associations de jeunesse.
Un budget qui passe de 279 à 167 millions, c’est le résultat de la crise Covid pour les bourses qui financent les séjours en centre de vacances de l’Union Polynésienne pour la Jeunesse. Elle fédère des associations qui prennent en charge la jeunesse en leur proposant activités sportives, culturelles ou éducatives. Bien que les associations soient des organisations à but non lucratif, elles ont des frais de fonctionnement et parfois des salariés qui sont financés par des subventions du Pays, dont elles doivent faire la demande annuellement. Taoahere Maono, directeur de l’UPJ, souhaite que cela change concernant les bourses de centre de vacances : « devoir défendre une demande de subvention pour des investissements tels que l’achat d’un véhicule ou d’un ordinateur, on veut bien l’entendre, mais être obligé de se battre chaque année pour l’attribution des bourses de centre de vacances, on se demande quelle est la priorité du Pays? Quel est le plan jeunesse? ». Leur demande est la suivante : la sanctuarisation de ces financements et l’élaboration d’une politique annuelle pour la jeunesse.
Il rappelle le rôle de prise en charge de la jeunesse assumé par les associations pendant la crise. L’UPJ est à l’origine des séjours solidaires proposés en avril et mai 2020 ou encore de 210 séjours entre novembre 2020 et 2021 pour un total de 11 355 enfants. Le directeur de l’UPJ exprime au nom des associations de jeunesse un manque de reconnaissance de leur travail et de leur engagement. Notez aussi que le ministère des finances a assuré la prise en charge des centres de vacances pour le mois de décembre, tandis que le ministère des solidarités et de la famille, a pris des engagements en début d’année.
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