Tribune L’urne de vérité Cédric VALAX 2013-05-02 02 Mai 2013 Cédric VALAX Et si nous parlions de l’électeur, de cette personne la plus importante de ces élections territoriales ! Nous oublions trop fréquemment que celle où celui qui ira voter dimanche prochain, permettra à de simples candidats sur une liste, de devenir (ou non….) au lendemain du 5 mai, un ou une élu(e) qui influencera profondément l’avenir de notre fenua, par ses prises de positions, ses votes à l’assemblée territoriale, son travail sur le terrain ou en commission. Le fameux slogan de l’émancipation de la conscience de l’électeur prend alors tout son sens au moment d’une élection. Car rejeter la « faute » sur nos politiques qui ne rempliraient pas leur devoir d’élu correctement est l’erreur trop souvent commise par la population polynésienne. Car c’est nous, cette même population polynésienne, qui propulsons ces mêmes politiques à ces sièges d’élus, et personne d’autre. C’est même l’origine de la démocratie, la souveraineté du peuple et son effet pervers parfois. Toutes les combinaisons politiques possibles, toutes les alliances mêmes impensables entre « partis », tous les retournements de veste (ici, je préfère le mot pantalon…), toutes ces dérives de personnes, qui n’ont de politique que cette illusoire appellation, ne peuvent trouver leur conclusion que grâce aux votes des électeurs. Tous ces hommes et femmes ne doivent leur existence en politique (dont le sens premier est la gestion des affaires de la cité) qu’à nos voix, ou pire à celles non exprimées des abstentionnistes, qui dédaignant ce droit essentiel de vote permettent à ces candidats de devenir des élus ou de le redevenir. Dimanche prochain, une seule chose sera importante pour chaque électeur. Être en accord avec sa conscience et assumer son choix à posteriori, car ceux qui doivent être intègres en premier lieu, c’est nous les électrices et électeurs de la Polynésie Française. » C’est une belle chose d’être honnête, mais il est également important d’avoir raison. » Le 5 mai, nous devrons avoir en tête cette phrase de Winston Churchill avant d’entrer dans l’isoloir, puis de mettre un bulletin coloré dans l’enveloppe avant d’introduire celle-ci dans l’urne de vérité, car par ces gestes l’avenir de notre beau pays sera scellé pour cinq longues années. Gérard Marchetti, le Presquilien. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)