ACTUS LOCALESSOCIAL L’USATP de Mahinui Temarii attaquée par la CSTP-FO Valentine BLUET 2018-07-06 06 Juil 2018 Valentine BLUET © Radio 1 Le combat entre le clan Galenon et le clan Temarii-Urima s’est déplacé une nouvelle fois devant les tribunaux. Un référé de la CSTP-FO contre la réapparition de l’USATP a été examiné vendredi après-midi devant le tribunal civil de première instance de Papeete. La CSTP-FO conteste la régularité de la composition du bureau de l’USATP. Et de son côté l’USATP s’interroge sur la légitimité à agir de Patrick Galenon. Nouvel épisode dans la bataille que se livrent Patrick Galenon, Mahinui Temarii et Jean-Paul Urima. Vendredi après-midi, le référé déposé par la CSTP-FO contre la réapparition de l’USATP, le 22 juin dernier, a été examiné par le tribunal civil de première instance de Papeete. L’avocate de la CSTP-FO, Me Eftimie-Spitz, reproche d’abord à l’USATP d’avoir utilisé la convocation du 22 juin pour créer son bureau. Cette date était initialement prévue pour l’assemblée générale de la CSTP-FO. Selon l’avocate, Mahinui Temarii et Jean-Paul Urima ont « changé l’ordre du jour au dernier moment pour prendre en otage les personnes présentes ». Autre grief, celui d’avoir fait signer sur la feuille de présence et d’avoir élu dans le bureau des personnes absentes le 22 juin, et notamment des représentants sectoriels. « Le problème c’est que des gens sont élus mais qu’ils ne veulent pas en entendre parler », a défendu Me Eftimie-Spitz. L’avocate a donc demandé au juge d’interdire à Mahinui Temarii et Jean-Paul Urima « de se prévaloir des postes de secrétaire général de l’USATP », et « d’agir au nom d’un quelconque syndicat de la CSTP-FO ». L’USATP réplique Du côté de l’USATP, Me Roy-Cross, estime que « l’on ne peut pas interdire la création d’un autre syndicat qui a émergé d’une volonté collective ». L’avocate relève également « un défaut de représentation » de Patrick Galenon. Selon elle, le secrétaire général par intérim du syndicat doit être élu par le comité fédéral territorial, comme le prévoit les statuts, et non par le bureau. Sur l’interdiction de se présenter au poste de secrétaire général, cela « porterait atteinte à la liberté syndicale » notamment en vue de l’assemblée générale de la CSTP-FO du 9 août prochain. Me Roy-Cross a terminé en demandant la désignation d’un administrateur ad-hoc pour faire le point sur la situation de la CSTP-FO. Avant de fixer son délibéré au 20 juillet prochain, le juge s’est interrogé sur l’intérêt à agir de la CSTP-FO face à un syndicat qui a disparu depuis 1998. Explication donnée par Me Eftimie-Spitz, certains adhérents du premier syndicat représentatif de Polynésie sont issus de l’USATP et ne souhaite pas suivre Mahinui Temarii et Jean-Paul Urima. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)