Alors que les autres communes ont déjà commencé la lutte anti-vectorielle et les pulvérisations chimiques, la commune de Faa’a s’était toujours refusée à y participer prenant un arrêté interdisant d’abord le Malathion, un insecticide écarté par le gouvernement, puis un autre, concernant l’utilisation de la Deltaméthrine, pris vendredi dernier.
Faa’a s’est donc cantonnée à une lutte mécanique avec des agents communaux et des bénévoles.
Ce lundi après-midi , au terme d’une réunion de plus de deux heures, entre l’État, le Pays et les communes, ainsi que des membres du bureau de veille sanitaire, tous ces acteurs impliqués dans la lutte anti-vectorielle ont fait le point.
Et la ministre de la Santé, Béatrice Chansin, a appris le changement de position de la mairie de Faa’a sur la question de la Deltaméthrine.
L’information a été confirmée par la mairie de Faa’a qui s’est refusée à tout autre commentaire, attendant l’arrêté communal autorisant la Deltamétrine. Il devrait être pris « d’ici mercredi ».
Pourquoi avoir fait machine arrière ? Le représentant de la mairie de Faa’a, qui a assisté à la réunion, a entendu les arguments du Pays concernant le dosage du produit actif employé dans cette lutte anti-vectiorielle, qui a été présenté, d’après lui, comme « très faible ».