Inauguré le 26 avril dernier, Margaret’s Place Tahiti a un ambassadeur, Epeneta, qui part ce soir pour Los Angeles. Les créateurs du dispositif, Joe et Ali Torre de la fondation Safe At home, organisent le 30 septembre leur gala annuel de levée de fonds pour les 20 structures similaires ouvertes aux États-Unis. Mareva Marciano y sera honorée en tant que « lauréate visionnaire » pour le succès de l’antenne tahitienne du dispositif.
Epeneta, élève de Terminale du lycée du Diadème, prend l’avion ce soir pour Los Angeles où se tiendra le gala annuel de la fondation Safe At Home. Il y représentera Margaret’s Place Tahiti, première antenne au fenua du dispositif qui est déjà installé dans une vingtaine d’établissements aux États-Unis. Epeneta explique qu’« aider les jeunes à communiquer entre eux et offrir un espace où ils se sentent en sécurité », c’est ce que propose Margaret’s Place aux élèves du lycée du Diadème, et plus particulièrement à ceux qui ont été victimes de violences. La structure est gérée par Maily, psychologue, qui est là pour offrir une écoute à « certains élèves qui ont besoin de parler ou juste d’une présence » raconte Epeneta. Pour sa part, il a commencé à fréquenter cet espace dès son ouverture à la rentrée et se dit heureux de pouvoir transmettre ce qu’il y a appris à d’autres.
Un succès qui promet d’autres antennes polynésiennes
Cet espace ouvert au sein du lycée du Diadème est le premier en Polynésie, né à l’initiative de la fondation Ti’aturi nei, de Mareva et Paul Marciano. Il est issu du dispositif créé par la fondation Safe At Home de Joe et Ali Torre aux États-Unis, qui organisent leur gala annuel le 30 septembre. À cette occasion, l’ancienne Miss Tahiti et Miss France sera honorée pour le succès de l’ouverture de Margaret’s Place à Tahiti et c’est donc Epeneta qui représentera la structure. Il pourra y témoigner de son expérience, et « expliquer à quel point cela l’a changé ». Bénéficiaire du dispositif, il affiche un réel enthousiasme pour l’ouverture d’autres antennes de ce type en Polynésie, car il trouve qu’en Polynésie « il y a beaucoup trop de violence et que ce n’est pas censé être le cas ». Aujourd’hui Maily et lui ont reçu la visite la ministre de l’Éducation Christelle Lehartel, qui est venue lui témoigner son soutien avant son départ. La ministre a annoncé « l’ouverture prochaine d’une antenne au lycée de Taravao, qui devrait être plus facile à mettre en place ».