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« Ma thèse en 180 secondes » : quand les thésards se mettent en scène

Hirohiti Raapoto, un des lauréats de l’année dernière, a reçu plusieurs propositions de contrats post-doc… Entre autres grâce à sa prestation à MT180. ©UPF

Présenter des recherches qui durent souvent plus de trois ans… en moins de trois minutes. C’est le principe de « Ma thèse en 180 secondes », concours « d’éloquence scientifique » réservé aux doctorants. L’Université de la Polynésie française organise son épreuve locale la semaine prochaine. Deux lauréats partiront à Paris pour défendre leur projet et la Polynésie sur la scène nationale.

C’est la deuxième fois que l’UPF relaie ce concours, dont le concept a été inventé voilà une dizaine d’années dans une université australienne. « C’était logique de continuer vu le succès de la dernière édition », rappelle Patrick Capolsini, le président de l’établissement. Un succès au sein de l’université mais aussi auprès du public.  Car la prestation des thésards – qui aura lieu mercredi 11 mars à 14 heures en amphi 12 – est ouverte à tous.

Savoir marquer une foule, avoir l’esprit de synthèse, pouvoir vulgariser et prendre du recul sur son sujet… Comme le rappelle Franck Lucas, le directeur de l’école doctorale du Pacifique, cet exercice « atypique » est très exigeant mais profite autant aux thésards qu’à la collectivité.

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Littérature jeunesse, énergie solaire ou éponges de mer

Le concours est bien sûr l’occasion de mettre en avant les doctorants, « forces vives des laboratoires », comme le rappelle Nabila Gaertner-Mazouni, la vice-présidente de la commission recherche de l’Université. Mais aussi de rappeler la diversité des recherches menées au fenua. Handicap en entreprise, littérature et philosophie pour enfants, culture d’éponges de mer… Quatre doctorants, tous en deuxième année à l’école doctorale du Pacifique, ont accepté de se prêter au jeu, qui implique une importante préparation, seul et en équipe.

Et deux d’entre eux iront représenter l’UPF à Paris en avril. Suivront peut-être les finales nationales et internationales. Pour Vateanui Sansin, dont la thèse mêle climatologie et codage informatique, ces événements très suivis sont l’occasion de s’ouvrir des portes pour son avenir professionnel.

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