Les membres du CESC, réunis ce jeudi matin en assemblée plénière, se sont montrés hostiles au projet de loi de Pays concernant la zone franche du Tahiti Mahana Beach. Projet portant création de six mesures dérogatoires au droit du travail uniquement pour cette zone et parmi elle, la fixation d’un salaire minimum de développement à 120 000Fcfp par mois.
Le résultat du vote final donne 37 voix contre le projet et 4 abstentions.
Les membres, bien que favorables à un plan de retour à l’emploi, estiment que ces mesures portent vivement atteinte au dialogue social.
Ecoutez Joël Carillo, l’un des rapporteurs du projet, il est au micro de Tamara Sentis.
Dans leur conclusions, les membres du CESC conseillent au gouvernement d’explorer d’autres pistes, comme la fiscalité, la formation professionnelle ou bien encore l’utilisation de produits futurs, « le tout dans le cadre de discussion avec les partenaires sociaux ».
Du coté des organisations syndicales, toujours fermement opposées au projet, la menace d’une grève plane. Elle pourrait survenir peu de temps avant le vote de la loi à l’Assemblée.