Fairfax (Etats-Unis) (AFP) – La première dame des Etats-Unis Michelle Obama a appelé vendredi les électeurs à se mobiliser en faveur d’Hillary Clinton, candidate à la succession de son mari, assurant ne pas comprendre le manque d’enthousiasme qu’elle suscite.
« Quand j’entends des gens dire qu’ils ne sont pas emballés, je ne suis pas d’accord. Hillary m’inspire ! », a lancé l’épouse de Barack Obama, évoquant « sa constance, son coeur, son courage ».
« Nous avons l’occasion d’élire l’une des personnes les plus qualifiées qui soit pour la Maison Blanche », a-t-elle poursuivi, depuis l’université George Mason, à Fairfax (Virginie, est).
A l’approche du scrutin du 8 novembre, les démocrates redoutent une faible mobilisation de leur électorat traditionnel, en particulier des minorités qui avaient largement contribué aux victoires de Barack Obama en 2008 et 2012.
« Cela ne suffit pas de participer à des meetings et de prendre quelques selfies », a lancé Michelle Obama. « Cela ne suffit pas d’être en colère. Il faut élire des gens qui se battront avec vous et pour vous », a-t-elle ajouté.
« Retroussez-vous les manches, passez des coups de fil, frappez aux portes ! ».
Sans prononcer le nom de Donald Trump, la First lady a dénoncé, en creux, son manque de constance, d’expérience et de maîtrise des dossiers.
« Nous avons besoin de quelqu’un qui prendra le poste au sérieux », a-t-elle martelé. « Un candidat ne va pas soudain changer au moment où il prendra ses fonctions », a-t-elle mis en garde.
Lors de la convention démocrate, fin juillet à Philadelphie, l’épouse de Barack Obama avait défendu avec passion l’ancienne secrétaire d’Etat et dénoncé avec force « le langage de haine » de son opposant républicain.
Evoquant la fin prochaine de la présidence de Barack Obama, la première dame a parlé d’un sentiment « doux-amer ».
Barack, Michelle Obama et leurs deux filles, Malia et Sasha, quitteront la Maison Blanche, où ils ont vécu huit ans, le 20 janvier 2017.
© AFP ZACH GIBSON
La Première dame des Etats-Unis Michelle Obama appelle les électeurs à se mobiliser en faveur de Hillary Clinton, le 16 septembre 2016 à Fairfax, en Virginie