La première session d'assises de l'année s'est achevée jeudi après-midi. © Cédric VALAX
Ce sont les peines prononcées hier en début d’après-midi par le jury d’assises dans l’affaire dite de la maison de l’horreur.
Émilienne, la tante sadique, reconnue comme étant l’instigatrice des sévices perpétrés durant 3 mois sur sa nièce est condamnée à 30 ans de prison.
Le cousin de la victime, mineur au moment des faits, est condamné à 10 ans de prison.
Émile, le mari de la tortionnaire, n’a finalement pas été reconnu coupable de complicité. Il est condamné à 6 ans de prison pour non empêchement de délit et de crime.
La sœur de la victime et un voisin de la famille de tortionnaires, tous deux également mineurs au moment des faits et jusqu’alors laissés en liberté, écopent respectivement de 6 et 4 ans de prison avec mandat de dépôt prononcé à l’audience.
Un verdict accueilli avec soulagement par la victime qui, avant que sa sœur ne soit amenée par les gendarmes, la prendra longtemps dans ses bras. Cette sœur qui aura été la seule à faire des excuses sincères.
Cette dernière audience est venue clôturer cette première session d’assises de l’année. Une session marquée par des affaires ayant particulièrement marqué le fenua.
Rappelons que dans le procès de Rachel Aberos, violée et étranglée alors qu’elle n’avait que 15 ans, Auguste Teriimana a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il a fait appel de sa condamnation.
Dans l’affaire du pédophile multirécidiviste de Moorea, Xavier Tikihuavanaka a lui aussi écopé de la perpétuité.
En podcast: Me Muriel Merceron, avocate de la victime
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