L’annonce du retour au fenua, en avril, de l’actuel directeur de l’organisme de promotion du tourisme calédonien soulève des interrogations à Nouméa. Car le secteur peine à décoller sur le « Caillou », où Jean-Marc Mocellin exerce depuis près de trois ans.
Il « part à la concurrence ». C’est la réflexion de certains professionnels calédoniens à l’annonce de la désignation de Jean-Marc Mocellin au poste de directeur général de Tahiti Tourisme. Les Nouvelles Calédoniennes rappellent pourtant que le retour de ce natif de Nouméa avait été chaleureusement accueilli en mai 2017, quand il avait pris les rênes de Nouvelle-Calédonie Tourisme Point Sud (NCTPS).
Moins de trois ans plus tard, son départ sonnerait pour beaucoup comme « un mauvais signal » aux acteurs extérieurs. Car malgré les efforts déployés et la bonne santé de beaucoup d’autres destinations, dont la Polynésie, le tourisme calédonien « peine vraiment à décoller ». D’où un certain « malaise » décrit par le quotidien de Nouméa.
Parmi les raisons évoquées pour expliquer le manque de performance du tourisme sur le Caillou, la division des acteurs institutionnels revient souvent sur la table. « La province Nord et la province des Îles ne jouent pas le jeu pour la promotion du tourisme territorial, assure ainsi Brieuc Frogier, président de NCTPS et élu de la province Sud. C’est un des éléments qui ont découragé Jean-Marc Mocellin et d’autres ».