ACTUS LOCALESSANTÉ Malardé se dote d’un laboratoire de haute sécurité Cédric VALAX 2015-10-14 14 Oct 2015 Cédric VALAX L’institut Louis Malardé est sur le point de s’équiper d’un laboratoire de haute sécurité de type P3. Une infrastructure spécialisée permettant la manipulation d’agents hautement pathogènes. Si son ouverture est attendue pour janvier 2016, le projet date pourtant de 2002. Un programme financé aujourd’hui à hauteur de25,5 millions de Fcfp après avoir été relancé l’année dernière suites aux épisodes épidémiques de dengue, zika et chikungunya, sans oublier le risque Ébola. Le gouvernement vient d’accorder 25,5 millions de Fcfp à l’Institut Louis Malardé (ILM). Une subvention d’investissement qui permettra à l’ILM de financer la construction du bâtiment qui accueillera son futur laboratoire de haute sécurité. Une subvention qui vient en complément de celle de 91 millions de Fcfp investie dans le laboratoire à proprement parler, acheté en métropole et livré en décembre sous forme préfabriquée. Du « sur-mesure » qu’il faudra d’ailleurs entrer dans le futur « bâtiment-sarcophage » à l’aide d’une grue avant d’en fixer le toit. Ce laboratoire de haute sécurité de type P3 devrait ouvrir ses portes fin janvier après plusieurs séries de tests, la validation de son bon fonctionnement et la formation spécifique de son personnel. Un laboratoire devenu indispensable en Polynésie. Notamment face aux risques pathogènes de plus en plus élevés en raison de la mondialisation des transports. Et pourtant le projet ne date pas d’hier. Il a en fait été relancé l’année dernière après les épisodes épidémiques de dengue, zika et chikungunya, sans oublier le risque Ébola. Pour le directeur général par intérim de l’ILM, Pascal Ramounet, ce laboratoire devenait une nécessité. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/10/Labo01.mp3″ config= »default » playerid= »183113″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/10/ILM-Malarde-Pascal-Ramounet_CDC7731.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Parmi ces risques pathogènes classés de niveau 3 on retrouve le zika mais aussi la tuberculose, persistante en Polynésie. Le travail restera donc le même pour le personnel, mais il s’effectuera dans de meilleurs conditions de sécurité, comme le précise le docteur Tu Xuan Nhan. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/10/Labo02.mp3″ config= »default » playerid= »183112″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/10/ILM-Malarde-Dr-Tu-Xuan-Nhan_CDC7734.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Avec ce laboratoire, l’ILM va devenir le 3ème pays de la région Pacifique à être équipé d’une unité de haute sécurité de type P3, après l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)