Avec l’approche des élections municipales et le soutien tout récent de la fondation Brigitte Bardot, les associations de protection animalière ont toutes les cartes en main pour livrer bataille contre les maltraitances , et elles ne s’en privent pas. En effet, les actions se multiplient.
Certaines associations viennent de lancer une pétition sur internet pour interpeller les candidats et leur demander de prendre position. Depuis le 31 janvier, jour de son lancement, 1769 signatures ont été récoltées. Les explications de Céline Desjardin, l’une de ces créatrices :
Cette action est soutenue par des parrains prestigieux : Teiva LC ou encore deux anciennes Miss France, Mareva Georges et Mareva Galanter.
Mais ce n’est pas la seule pétition lancée pour faire entendre les droits de nos amis les bêtes. Souvenez-vous de cette histoire qui avait ému le fenua il y a quelques semaines, celle du chien, Dragon, tué à coup de pierre par son maître pour avoir mordu un enfant qui lui jetait des cailloux. Un phénomène qu’il n’est pas rare d’observer ici et contre lequel vous aviez été nombreux à vous soulever, via notre répondeur.
Les associations de protection animalière semblaient à l’époque un peu découragée par l’aspect répétitif de ces maltraitances et la difficulté de se lancer dans une procédure judiciaire. Pourtant, elles ont finalement décidé de ne pas en rester là et se sont rassemblées en un collectif, qui a déposé plainte le cinq février dernier.
Ils n’ont pas souhaité nous accorder d’interview, cependant on sait que la raison de ce revirement est le concours de la Fondation Brigitte Bardot. Un aspect nouveau dans cette affaire et une aide de taille pour ces associations polynésiennes, qui jusqu’alors, n’avaient pas plus de poids aux yeux de la justice, qu’un simple particulier, car trop souvent, elles menaient leurs combat chacune de leur côté.
La fondation a accepté de se porter partie civile, si toutefois le procureur José Thorel estime que l’affaire justifie une procédure judiciaire. Des conditions qu’il nous explique.
Reste que beaucoup d’affaires de maltraitances animales sont classées sans suite.
Pour appuyer la procédure le collectif a, lui aussi, lancé une pétition de soutien en ligne.