Le président de l’assemblée de la Polynésie française, et ancien président délégué du Tahoeraa, a inauguré la permanence de son nouveau mouvement, jeudi après-midi immeuble Sarateva à Papeete. Marcel Tuihani se lance seul, sans aucun représentant ni maire à ses côtés. Pour le moment, il garde le nom et le logo de son parti secret.
Nouveau départ, renouveau, renouvellement… D’après Marcel Tuihani père, l’ancien trésorier du Tahoeraa, cette idée sera centrale dans le nom du futur parti de son fils et actuel président de l’assemblée. Ce n’est que le 15 janvier que Marcel Tuihani officialisera le nom et le logo de son parti. Pour le moment, il s’agit de faire savoir qu’il est candidat aux territoriales.
D’ici là, il le sait, il a « encore beaucoup de gens à convaincre de (le) soutenir ». Aucun représentant, aucun maire n’était à ses côtés pour l’inauguration de sa permanence. « Ce que je constate, c’est que quand je rencontre un élu ou un maire, automatiquement, il est convoqué, on lui demande des explications et je trouve ces attitudes anormales », dénonce Marcel Tuihani. Pour le moment, il assure ne pas se poser « la question de la section dans laquelle il se présentera », lui qui veut se présenter aux prochaines communales à Papeete, et non pas dans sa commune de Paea. Quant à son programme, il a commencé à y réfléchir. Il dit vouloir rassembler.
Marcel Tuihani est donc officiellement en campagne. Il explique bénéficier du soutien financier « de personnes qui souhaitent (le) voir avancer en politique », mais qui tiennent aussi à rester discrètes, selon lui.
Quelques personnalités étaient présentes pour cette inauguration jeudi après-midi. Parmi eux l’ancien président du Cucs, Roméo Le Gayic, l’ancien premier adjoint de Papeete, Jean-Claude Clark, la présidente de la fédération des pensions de famille, Mélinda Bodin ou encore la maire de Papetoai, Gloria Pater. Enfin, les soutiens locaux du candidat à la présidentielle, François Asselineau, se sont joints à Marcel Tuihani.