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Marcel Tuihani, tête de pont des Républicains en Polynésie

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L’ancien président de l’assemblée de la Polynésie française revient en politique : il est chargé par Les Républicains de constituer le comité de soutien à Valérie Pécresse pour la campagne présidentielle.

Il veut « participer au débat ». En retrait depuis 2018, Marcel Tuihani qui travaille chez Onati, est aussi administrateur du CHPF et de la CPS où il représente la CSIP. « Ça m’a permis de m’inscrire dans la gestion de notre protection sociale généralisée, et de mieux comprendre les enjeux, et ces sujets doivent être traités dans le cadre politique. »

« C’est le choix de la stabilité »

Marcel Tuihani revient donc comme le référent en Polynésie de la campagne de Valérie Pécresse (Les Républicains, ex UMP, ex RPR). Un choix « mûri » mais « naturel », dit-il en rappelant la longue histoire commune du parti national et de la Polynésie. Il souligne la longévité du parti malgré les disruptions, et apprécie la personnalité de Christian Jacob, président des Républicains.

Il reconnaît que l’émergence de Valérie Pécresse en tant que candidate à l’élection présidentielle a été une surprise, mais il est persuadé que les Français sont « assez matures » pour porter une femme à la plus haute fonction.

« Un appel au rassemblement »

Gaston Flosse et Nuihau Laurey avaient également approché Les Républicains, mais c’est finalement Marcel Tuihani qui a été choisi pour constituer et présider le comité de soutien à Valérie Pécresse, début décembre. « La mission pour laquelle je me suis engagé, c’est de fédérer, de militer et de rassembler le maximum d’électeurs polynésiens. C’est un appel au rassemblement », dit-il.

Pour autant, même s’il affirme « ne pas mélanger les deux », Marcel Tuihani vise également les élections territoriales de 2023 et reconnaît que sa mission immédiate est une plateforme : « Il faut reconnaître que participer à la campagne pour l’élection présidentielle, c’est nécessairement une possibilité d’être vu, de revenir sur des sujets essentiels » Son parti, Te Ora Api no Porinetia, en sommeil depuis 2018, pourrait ainsi revivre ou évoluer, explique-t-il.

Quant au programme de Valérie Pécresse concernant les Outre-mer et la Polynésie en particulier, il est pour l’instant, comme celui des autres candidats, à l’état d’ébauche. « Le programme qu’elle souhaite présenter aux Polynésiens sera un programme co-construit. L’équipe de campagne polynésienne devra dialoguer avec l’équipe de campagne nationale de manière à affiner les propositions. Ce n’est plus, comme nous l’avions connu à un moment donné, dans un bureau parisien que les idées sont posées sur la table, » dit Marcel Tuihani.

Les problématiques qu’il souhaite aborder ne sont pas d’ordre institutionnel : l’évolution statutaire, « ce n’est pas la priorité, » dit-il, citant les problèmes d’emploi, de cherté de la vie, de santé ou encore de transports que la Polynésie doit résoudre.

Les prochaines semaines seront employées à constituer une équipe de campagne, « issue de la société civile et également des rangs politiques, il faut avoir une représentativité la plus proche des Polynésiens, dans chaque archipel, chaque île et même si possible dans chaque commune voire dans chaque quartier ».

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