ACTUS LOCALES Le premier « Patrouilleur Outre-mer » lancé, le Teriieroo a Teriierooiterai en fin d’année Charlie Réné 2023-01-17 17 Jan 2023 Charlie Réné Le premier des six Patrouilleurs Outre-mer (POM) de la Marine Nationale, l’Auguste Bénébig, a appareillé de Brest pour Nouméa ce mardi. Il devrait faire escale courant mars à Tahiti, où sont attendus deux autres POM pour renouveler la flotte. Le Teriieroo a Teriierooiterai, en préparation, devrait arriver entre fin 2023 et début 2024, le Philippe Bernardino en 2025. Lire aussi : Deux patrouilleurs aux noms de militaires polynésiens attendus au fenua 80 mètres de long, 1300 tonnes et surtout près 10 000 kilomètres d’autonomie. L’Auguste Bénébig a quitté Brest, ce mardi pour rejoindre son futur port d’attache, Nouméa. Il s’agit du premier des six Patrouilleurs Outre-mer (POM) commandés par la Marine Nationale pour s’assurer de la bonne défense et surveillance de ses ZEE ultramarines. L‘Auguste Bénébig, qui devrait faire une escale à Tahiti courant mars, sera attachées aux eaux calédoniennes, où un deuxième patrouilleur est attendu d’ici 2025. Mais sur les chantiers de Boulogne-sur-Mer, on arme déjà le deuxième exemplaire de cette série à 200 millions d’euros, dont la coque et les structures ont été construites à Saint-Malo : le Teriieroo a Teriierooiterai, destiné bien sûr à la Polynésie, et qui est toujours attendu par l’état-major « entre la fin 2023 et le début 2024 ». Un autre patrouilleur, toujours baptisé en l’honneur d’un héros de guerre polynésien, le Philippe Bernardino, est quant à lui attendu pour 2025 dans le port de Papeete. De quoi permettre au vénérable Arago, ancien navire océanographique de classe Lapérouse lancé il y a près de 25 ans et reconverti en patrouilleur, de prendre une retraite méritée. Police des pêches, intervention contre les pollutions maritimes, lutte contre le narcotrafic ou assistance aux navires en difficulté… Cette nouvelle génération de bâtiment doit apporter plus de performance et de souplesse à la Marine dans ses missions. D’abord grâce à son autonomie (un mois sans ravitaillement), sa bonne tenue de mer, et sa vitesse, avec sa propulsion hybride qui permet d’atteindre les 24 nœuds en pointe. Mais l’Auguste Bénébig ou le Teriieroo a Teriierooiterai ont aussi de meilleures capacités d’embarquement (30 marins et 23 hébergements supplémentaires) et du matériel embarqué plus moderne (drone marin, nouvel armement, outils de surveillance de pointe…). Le premier des 6 patrouilleurs outre-mer, l’Auguste Bénébig, prend aujourd’hui la mer pour rejoindre son port-base de Nouméa. Cette série de navires modernes marque le renouvellement des moyens positionnés dans nos outre-mer pour protéger nos concitoyens et nos espaces maritimes. pic.twitter.com/H9k469YZR1 — Chef d’état-major de la Marine (@amiralVandier) January 17, 2023 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)