ACTUS LOCALESSOCIAL Marins-pêcheurs : près de 80 bateaux attendus ce jeudi dans la passe Waldemar de Laage 2024-10-09 09 Oct 2024 Waldemar de Laage © Cédric Valax La grève a beau avoir officiellement débuté, ce mercredi, dans les principales sociétés de pêche du Pays, aucune activité n’a cessé sur le port. Les marins-pêcheurs, aussi bien côtiers que hauturiers, restent mobilisés contre la réforme de leur statut, mais se feront plutôt entendre ce jeudi. Une vingtaine de thoniers et une soixantaine de poti marara se posteront dans la passe, avant un défilé plus réduit dans la rade. Ils rencontreront ensuite les autorités du Pays en fin d’après-midi. Après une première mobilisation avortée mardi, faute d’autorisation du Port autonome, l’association des armateurs de pêche hauturière et le syndicat des pêcheurs côtiers Rava’ai mau prévoient d’organiser leur manifestation jeudi matin. Les préavis de grève déposés par CSTP-FO et Otahi dans la plupart des sociétés d’armement (Vini Vini, Ocean Products et Wild Tahitian Tuna pour ce mercredi ; Ariipeu Raufea, Rava’i Rau, Mokai, Mu San, Te Aito Rava’ai Nui, Vaianahoa, Fetu, Tahiti Nui Pêche, Toanui et Moorea Pêche pour jeudi) ne vont pas, pour le moment, donner lieu à une quelconque cessation de l’activité. « Le but de ce préavis était simplement de pouvoir manifester », rappelle Ralph Van Cam, président du syndicat des pêcheurs professionnels côtiers. Les professionnels du secteur, toujours remontés contre la réforme de leur statut, entre autres revendications, se posteront dans la passe de Papeete à partir de 8 heures. Une vingtaine de thoniers devraient mener le cortège, suivis d’une soixantaine de poti marara. « De la forte houle est prévue du côté de Paea et Atimaono, donc ceux-là pourraient être moins nombreux qu’attendus, mais on sait que certains d’entre eux ont décidé de sortir pour nous rejoindre », note Ralph Van Cam. Après cette démonstration des forces en présence, une délégation plus réduite, toujours dans le sillage des thoniers, défilera dans la rade, « en toute sécurité ». Une rencontre avec le ministère des Ressources marines aura ensuite lieu en fin d’après-midi. En cas d’échec des négociations, le mouvement pourrait se durcir. « Des suites sont discutées entre nous, cela pourra prendre d’autres formes », évoque Yann Ching. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)