ACTUS LOCALESJUSTICE Me Quinquis témoin assisté dans l’affaire du Ranelagh Antoine Samoyeau 2019-03-11 11 Mar 2019 Antoine Samoyeau © Cédric Valax L’avocat de Gaston Flosse, Me François Quinquis, a été entendu lundi après-midi par le juge d’instruction Frédéric Vue en charge de l’affaire de la comptabilité de l’hôtel du Ranelagh. Il a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette affaire. L’avocat de Gaston Flosse, Me François Quinquis, a été entendu lundi après-midi par le juge d’instruction Frédéric Vue dans le cadre de l’information judiciaire ouverte dans l’affaire du Ranelagh, ont révélé nos confrères de TNTV et Tahiti Infos. Une affaire pour laquelle Gaston Flosse et son fils Réginald sont mis en examen pour « tentative d’escroquerie au jugement » et « faux et usage de faux » depuis le 4 décembre dernier. A l’issue, l’avocat de l’ancien président a été placé sous le statut de témoin assisté. Rappelons que l’affaire porte sur la comptabilité de la société civile immobilière (SCI) Rikitea appartenant à Gaston Flosse, son fils Réginald et son ex-compagne Tonita et propriétaire depuis 1994 de l’ancien hôtel parisien particulier de Gaston Flosse. Lors de la vente de cet hôtel en 2010, le Trésor public avait placé sous séquestre le fruit de la vente dans l’attente du jugement de la cour des comptes sur le volet financier des emplois fictifs. Procédure dans laquelle l’ancien président doit rembourser solidairement de 231 millions de Fcfp de salaires indus et verser 11,6 millions de Fcfp d’amendes. A plusieurs reprises ces dernières années, Gaston Flosse a tenté, sans succès, d’obtenir la main levée de la saisie du fruit de la vente de l’hôtel du Ranelagh. En avril 2015, la cour d’appel de Paris a rejeté une de ces demandes dans laquelle Reginald Flosse demandait la main levée partielle du séquestre, invoquant le fait qu’il était le créancier de la SCI Rikitea à hauteur de 303 millions de Fcfp. C’est à cette occasion que la Direction des créances spéciales du Trésor (DCST) a saisi le parquet de Papeete en soupçonnant un maquillage a posteriori de la comptabilité de la SCI. Le parquet, et désormais le juge d’instruction, cherchent donc à vérifier si les comptes de la SCI Rikitea ont été modifiés volontairement. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)