Dimanche les électeurs de Papara sont appelés à retourner aux urnes pour élire leur nouveau tavana suite à l’annulation en juillet dernier des élections de mars 2014.
Pour ces élections six listes sont en lice. Toute cette semaine, la rédaction de Radio 1 interroge les candidats sur les grandes débats qui animent Papara : L’eau, la cantine scolaire, l’éclairage public, les comptes de la commune, les travaux de la Taharuu et la sécurité. Une nouvelle fois, Médéric Tehaamatai conduira la liste du Tavini à Papara.
La liste du Tavini Huiraatira – Union pour la démocratie, Tapura Amui no Papara, dont la tête de liste est Médéric Tehaamata’i, estime que pour l’éclairage à Papara « il n’y a pas 36 solutions, c’est l’argent ». Tout passe donc par : « une gestion honnête des deniers de la commune ». Le conseiller municipal sortant de Papara affirme que le Pays était prêt à apporter une dotation de plus de 2 millions de Fcfp pour faire des études sur la remise en fonction de cet éclairage. Il estime le coût des installations pour la commune à près de 50 millions de Fcfp.
Sur la cantine scolaire, Médéric Tehaamata’i explique que depuis la signature d’une convention avec la société privée pour les repas des écoliers : « le prix a triplé voire quadruplé ». Il dit avoir mal au cœur de voir les écoliers déjeuner « parfois sous la pluie » car le préau leur est interdit. Mederic Tehaamata’i dénonce la baisse du Fond intercommunal de péréquation (FIP) qui a engendré les difficultés rencontrées par les communes. Pour la tête de liste Tavini, il n’y a qu’une seule solution à ces problèmes de financement : C’est l’indépendance.
Pour le candidat bleu ciel, l’insécurité n’existe pas seulement à Papara. Elle est générale. Il estime qu’il revient à l’Etat, au Pays et aux communes de travailler conjointement pour endiguer le phénomène.
Concernant le retour à l’équilibre des comptes de Papara. Là encore, Médéric Tehaamatai évoque l’indépendance et l’exploitation des fonds marins pour résoudre les problèmes financiers du Pays.
Sur le sujet de la rivière de la Taharuu, et plus précisément des extractions effectuées au fenua, Médéric Tehaamatai pense qu’il faut construire autrement et revenir au fare traditionnel.