Lors de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Tahiti 2013, l’Iran essaiera d’atteindre pour la première fois les quarts de finale en quatre participations. Moslem Mesigar, meilleur buteur de l’équipe était déjà des trois premières campagnes et considère que le temps est venu de donner une autre image dans cette compétition.
« Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre, mais il est temps de mettre en pratique l’expérience acquise », annonce-t-il au micro de FIFA.com. « Nous sommes impatients d’être à Tahiti pour franchir ce premier tour. Si nous y parvenons, rien ne pourra nous empêcher d’aller plus loin. Ce serait très bien d’atteindre le dernier carré. »
Lors de ses participations précédentes, l’Iran a disputé 12 matches et essuyé 11 défaites. La seule victoire a été obtenue à Rio de Janeiro 2007 contre l’Espagne (5:4). Lors de la dernière édition sur le sable de Ravenne, les Iraniens ont montré de belles choses, malgré leurs trois défaites au premier tour face à l’Italie, au Portugal et au Sénégal. « Lorsqu’on regarde le chemin parcouru entre notre première participation et celle de 2011, nous avons énormément progressé », estime Mesigar. « Nous avons perdu de justesse face à des équipes de haut rang. Avec une préparation un cran au-dessus, je pense que nous pouvons obtenir une victoire. »
Afin d’atteindre le niveau souhaité, la sélection perse a suivi un programme spécifique une fois les qualifications de la zone Asie terminées. « Notre sélectionneur brésilien Marco Octavio n’est jamais à court de nouvelles idées et de tactiques innovantes », assure le buteur. « Nous travaillons d’arrache-pied pour progresser techniquement. Une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas eu davantage de succès lors de nos participations précédentes est le changement d’entraîneur, sans oublier l’absence de préparation adéquate avec des matches amicaux contre les grandes équipes. Aujourd’hui, la situation est bien meilleure. »
Les atouts pour rivaliser
Mesigar a commencé à jouer au football avec Shahin Bouchehr à 13 ans avant de débuter en 2005 dans le Beach Soccer, d’abord dans le club de Daryanafardan avant de rejoindre le Roya Téhéran, où il a remporté deux championnats et terminé trois fois deuxième. Meilleur buteur du championnat à deux reprises, ses performances lui ont permis de rejoindre la sélection, avec laquelle il a disputé Rio de Janeiro 2007, Marseille 2008 et Ravenne 2011.
A Tahiti, l’Iran est dans le Groupe C en compagnie du Brésil, de l’Ukraine et du Sénégal. « C’est un groupe difficile », juge Mesigar. « Le Brésil a remporté plusieurs titres, mais nous allons donner le maximum pour nous qualifier pour les quarts de finale ». Et l’Iran et son buteur ont apparemment les atouts pour rivaliser. La Team Melli a remporté la dernière Coupe d’Asie et a terminé à trois reprises sur la dernière marche du podium. Elle a également décroché le championnat d’Asie de l’Ouest et la médaille d’or aux Jeux Asiatiques.
Deux fois meilleur buteur d’Asie, Mesigar garde un bel appétit avant de s’envoler pour Tahiti. « J’ai encore beaucoup d’objectifs à réaliser », conclut-il. « Lorsque je regarde mon parcours, cela m’encourage à donner tout ce que j’ai en Coupe du Monde. Je veux montrer ce que je vaux et prouver que le football iranien a fait un grand pas en avant ».