© Cédric Valax

Les métiers de généalogistes, médiateurs et transcripteurs sont maintenant réglementés en Polynésie. L’obtention d’une carte professionnelle est désormais obligatoire et une liste des professionnels agréés va être consultable par les usagers. Le ministère des Affaires foncières veut de la transparence pour éviter que certaines familles dépensent de l’argent auprès de personnes qui ne sont pas qualifiées.

L’année dernière, les métiers de généalogistes, médiateurs et transcripteurs ont fait l’objet d’une professionnalisation par le Pays. On ne peut désormais plus se déclarer généalogiste sans avoir la formation adéquate. Le ministère des Affaires foncières délivre des cartes professionnelles en fonction de critères précis, comme le niveau d’étude ou encore l’expérience dans le domaine foncier. Une mise au point nécessaire, compte-tenu de l’importance des affaires de terre en Polynésie et de la complexité des dossiers à mettre en forme pour sortir de l’indivision.

Jusqu’à présent les indivis pouvaient se tourner vers une poignée de professionnels, pas tous qualifiés et pas toujours bien intentionnés. La carte professionnelle permettra donc une transparence et une assurance sur la qualité des activités. « Il est important que la population ne se fasse plus balader chez n’importe quel prestataire », explique le ministre en charge des Affaires foncières, Tearii Alpha.

Pour l’instant aucune carte n’a été délivrée, seuls quelques dossiers ont été retirés : six pour généalogistes, trois pour médiateurs et un pour transcripteurs. Le ministère attend juste le retour des dossiers pour réunir la commission d’attribution des cartes professionnels. Après quoi, une liste des professionnels du foncier sera consultable avec notamment le prix de leur service.

Une procédure simplifiée d’obtention de la carte professionnelle a été mise en place par les professionnels déjà en exercice. Ceux qui continueront d’exercer sans la carte sont susceptibles d’être punis d’une amende.