ACTUS LOCALESÉCONOMIETOURISME Meublés de tourisme : la déprime Caroline Perdrix 2021-02-01 01 Fév 2021 Caroline Perdrix ©DR Emily Biotteau est la directrice de Tahiti Homes, spécialiste de la location de villas et appartements de luxe en Polynésie. Un mode d’hébergement de plus en plus prisé par les visiteurs, mais qui connaît un brusque coup d’arrêt avec le regain épidémique mondial et la fermeture annoncée des frontières du fenua. Tahiti Homes gère la location de villas et d’appartements de luxe en Polynésie pour une clientèle touristique, une quarantaine de propriétés dont certaines parmi les plus attrayantes de Polynésie. « Aujourd’hui on est très, très inquiets. Depuis le début de l’année on était assez content des prises de réservations, on était sur une vitesse de croisière à peu près comme début 2019 donc c’était très encourageant », dit la directrice de Tahiti Homes Émily Biotteau. En période d’incertitude sanitaire, la location touristique de villa correspond aux attentes des visiteurs, qui peuvent ainsi profiter du style de vie polynésien en famille ou entre amis sans trop de risques pour eux-mêmes et pour les autres. Mais les espoirs d’Emily viennent d’être pratiquement anéantis par les annonces de vendredi. « Là on commence déjà à recevoir de nombreux appels et emails (…). Les annulations commencent à tomber. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/01/EMILIE-BIOTTEAU-01.wav En cette fin janvier, Tahiti Homes affichait un taux d’occupation de 25%, dit-elle. La part des touristes résidents en Polynésie, privés de voyages internationaux, a un peu augmenté. Si les touristes actuellement en Polynésie peuvent poursuivre leur séjour sans devoir partir plus tôt, selon la circulaire du Haut-commissariat diffusée vendredi, ils ne seront pas remplacés de sitôt. Une situation décourageante : «On a l’impression que ça ne s’arrêtera jamais ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/01/EMILIE-BIOTTEAU-02.wav Jusqu’ici, Tahiti Homes a pu éviter d’avoir recours à l’emprunt. L’entreprise a pu « jouer sur les acomptes et sur les reports de séjour, donc on a réussi à jongler mais on est sur le fil et je pense sincèrement qu’on n’arrivera pas à faire la même chose cette année », dit Emily Biotteau. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)