FAITS DIVERSINTERNATIONAL Meuse : un bébé entre la vie et la mort, le père en garde à vue Europe1 2015-10-20 20 Oct 2015 Europe1 Hospitalisé depuis dimanche, le nourrisson de trois mois présente les signes du syndrome du « bébé secoué ». Un enfant de moins de 3 mois, présentant le syndrome du « bébé secoué », est depuis dimanche entre la vie et la mort à l’hôpital de Brabois, en Meurthe-et-Moselle. Son père a été placé en garde à vue, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Verdun. L’enfant ne respirait plus. Le père, entendu depuis lundi après-midi, a expliqué que l’enfant, qui présente des ecchymoses, une fracture du crâne et une fracture de la jambe, avait fait une chute et qu’il avait essayé de le ranimer en le secouant. Dimanche après-midi, cet homme de 31 ans, intérimaire et domicilié à Bouligny dans la Meuse, avait appelé les secours car son fils ne respirait plus. Le nourrisson, en arrêt cardio-respiratoire, a été transporté à l’hôpital de Verdun puis transféré au service de réanimation pédiatrique de l’hôpital d’enfants de Brabois, à Vandoeuvre-lès-Nancy. Traces d’ecchymoses. Le père a expliqué dans un premier temps avoir trouvé l’enfant inanimé à son côté dans le lit. Mais des traces d’ecchymoses sur le corps de l’enfant ont conduit les médecins à alerter la gendarmerie de Verdun, suspectant des violences sur l’enfant. Un certificat médical, délivré mardi, a évoqué l’hypothèse du « syndrome du bébé secoué » et une information judiciaire a été ouverte pour violences bien que le père défende la thèse accidentelle. L’enfant souffrait en outre d’une fracture à la jambe remontant à la fin du mois de septembre. La mère entendue. Entendue, la mère, âgée d’environ 25 ans, sans emploi, était absente du domicile familial lorsque l’enfant a été trouvé inanimé. « Il n’y a aucune violence à lui reprocher mais il se pourrait qu’une information soit ouverte pour non-dénonciation ou non-assistance à personne en danger », a déclaré à le substitut du procureur de la République de Verdun, Frédérique Chiron. Source: Europe 1 avec AFP Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)