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Michel Bourez, comme une évidence pour allumer le chaudron olympique

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Ultime porteur de la flamme olympique, ce jeudi lors du relais organisé au fenua, l’ancien surfeur professionnel, retraité depuis le début de la saison, a illuminé To’ata. Un hommage de prestige pour le surfeur de Rurutu.

Qui d’autre que le « Spartan » pour symboliser au mieux les valeurs de l’olympisme ? Si certains évoquaient le nom de l’ancien footballeur Marama Vahirua ou celui du rameur Lewis Laughlin, voire celui du président Moetai Brotherson, c’est bien le surfeur Michel Bourez qui a embrasé le chaudron ce mercredi soir à To’ata, en clôture du relais de la flamme olympique.

Un choix logique, de par l’organisation des épreuves olympiques de surf à Tahiti, et au vu du passif de l’intéressé, seul représentant polynésien lors des précédents Jeux Olympiques, pour l’entrée du surf dans la compétition, à Tokyo en 2021.

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Quand bien même il a échoué à se qualifier pour Teahupo’o, la faute notamment à des pépins physiques, celui qui fut le 7e polynésien a participer aux JO (il sera bientôt rejoint par Vahine Fierro et Kauli Vaast, qui ont ouvert le relais ce matin à Teahupo’o) détient l’un des plus beaux palmarès du surf français, et du sport polynésien dans son ensemble.

Triple vainqueur sur le Championnat du monde (Margaret River Pro en 2014, Billabong Rio Pro la même année et Billabong Pipe Masters en 2016), il fait aussi partie des rares surfeurs à s’être imposés dans les épreuves de la « Triple Crown », trois compétitions prestigieuses organisées à Hawaii, sur le North Shore d’Oahu. D’abord la Hawaiian Pro en 2008, puis la World Cup of Surfing de Sunset Beach en 2014, et le Pipe Masters en 2016.

Au total, une douzaine d’années consécutives passées sur le Championship Tour, l’élite mondiale, auxquelles il faut ajouter une 5e place mondiale en 2014, le meilleur classement jamais atteint par un Français (6e en 2016, 8e en 2011). Mais aussi une 5e place aux JO de Tokyo en 2021, un titre de champion d’Europe en 2006. Et désormais, la place du 124e et dernier porteur de la flamme olympique à Tahiti.