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Bourez ne surfera pas sous les couleurs de la Polynésie en 2019

Seul surfeur polynésien engagé dans le championnat du monde de surf (WCT), Michel Bourez ne surfera pourtant plus sous les couleurs et le drapeau de la Polynésie française en 2019 et 2020. En effet, pour pouvoir participer aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, le Spartan devra surfer au moins ces deux prochaines années sous le drapeau français.

Petit changement l’année prochaine sur le circuit mondial de la World surf League (WSL). S’il n’y aura une nouvelle fois qu’un seul Tahitien engagé dans le championnat du monde WCT (World championship tour), il n’y aura en revanche plus de compétiteur surfant sous le drapeau polynésien et l’indicatif « PYF » ou « Polynésie française » comme les saisons précédentes.

En effet, le surfeur polynésien, Michel Bourez, est présélectionné avec l’équipe de France pour les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo. Et comme il n’est pas possible de présenter une équipe tahitienne aux Jeux Olympiques, le Spartan aura l’obligation de surfer sous les couleurs du drapeau tricolore au moins ces deux prochaines saisons. « Je vais surfer avec le drapeau français et je vais représenter la France », explique le Spartan qui rappelle évidemment qu’il surfera à ce titre pour « Tahiti aussi bien sûr ! ».

Rappelons que deux places qualificatives par Pays sont réservées aux dix premiers du classement général de la WCT sur la saison 2019. Côté Français, trois surfeurs sont engagés pour cette saison : Michel Bourez, Joan Duru et Jérémy Flores.

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3 Commentaires

  1. Haiti teiki
    1 janvier 2019 à 2h02 — Répondre

    Eh oui colonisation quand tu ns tiens vraiment dommage pourquoi Tahiti n à til pas le droit de se présenter aux jeux olympiques

  2. GUY
    1 janvier 2019 à 11h19 — Répondre

    Tu es Français ou tu ne l’est pas, Jeremy FLORES est Français de la Réunion et il ne sent pas « colonisé » il vit son sport avec bonheur et talent.
    Demande à Vaimalama si elle se sent colonisée
    parahi
    HEIPUA

  3. Hope te hau
    2 janvier 2019 à 16h15 — Répondre

    Etre Français et être ma’ohi en même temps, c’est une richesse. Si on n’est pas trop borné, on peut trouver du bon dans les deux. Les fédérations polynésiennes, dans tous les sports, bénéficient de l’assistance technique et de l’aide financière de l’Etat, et nous permettent d’être représentés dans les compétitions internationales. Mais pour les JO, il faut être un état souverain. Pas grave, on soutient nos sportifs sous la bannière tricolore (comme on l’a fait pour Anne-Caroline GRAFFE). Michel est un ‘afa qui sait ce que ça veut dire d’avoir la double identité. c’est une chance pour lui de pouvoir jouer avec les deux fédérations. Fa’aitoito Michel. Certains commentaires sur FB sont à pleurer de bêtise et de méchanceté…

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